Assemblée Nationale : Le Groupe Parlementaire UPC donne sa lecture de la situation nationale

| 11.02.2016
Réagir
Alitou Ido - Président du groupe parlementaire UPC
© aOuaga.com
Alitou Ido - Président du groupe parlementaire UPC
Le Groupe Parlementaire UPC a tenu ce mercredi matin une conférence de presse au siège national du parti. Cette conférence avait pour objet le bilan de la première session spéciale de l'Assemblée Nationale marquée notamment par la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre.

Des sujets d'actualité ont par ailleurs été abordés dans les échanges avec la presse. Après avoir dressé le bilan des activités du parlement, dans la déclaration liminaire, le Groupe Parlementaire a fait quelques observations. Entre autres, il est ressorti que l’Opposition n’a pas été suivie par la majorité au sujet du poste de 2ème questeur et de la création du poste de 3ème questeur. En plus, la majorité a créé une sixième commission générale dont la pertinence n’est pas avérée, de l’avis des députés UPC. En tout, l’opposition, avec ses 56 députés (45 pour cent de l’Assemblée Nationale), occupe seulement 18 postes sur les 52, soit seulement 34 pourcent desdits postes. Le Président du Groupe Parlementaire, Alitou IDO, a expliqué le choix du groupe de voter abstention lors de la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre. "Nous n'avons pas, nous opposition, conçu cette politique générale.

Nous n'avons pas trouvé qu'il était pertinent de faire blocage à cette déclaration, c'est ce qui explique notre abstention", a dit l’Honorable IDO. Le Président du Groupe Parlementaire a par ailleurs indiqué que le Président de l'Assemblée nationale, Salifou DIALLO, a déjà signé la résolution permettant de mettre en place l’institution Chef de File de l’Opposition. Sur l’actualité nationale et en réponse aux questions des journalistes, le Groupe Parlementaire UPC a estimé que le mandat d’arrêt contre Guillaume SORO est « un texte grandeur nature » dont le traitement permettra de constater effectivement l’indépendance de notre justice. « Voilà un cas patent, concret, donné à tous les Burkinabè. Nous observons attentivement l’Exécutif dans l’application de ce mandat et dans le respect des séparations de pouvoirs », a-t-il souligné.

SNIC/UPC

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité