Alain Holleville chez le CFOP: «L’Union européenne suit attentivement la situation politique nationale»

| 10.04.2014
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Alain Holleville chez le CFOP: «L’Union européenne suit attentivement la situation politique nationale»
© DR / Autre Presse
Alain Holleville chez le CFOP: «L’Union européenne suit attentivement la situation politique nationale»
A en croire Jean Hubert Bazié, représentant du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), l'opposition burkinabè a sollicité de par le passé une rencontre avec le représentant de l'Union européenne (UE) au Burkina. Le CFOP a visiblement été comblé au-delà de ses attentes, car, le 10 avril 2014, c'est l'ambassadeur de l'UE qui est allé chez le chef de file de l'opposition burkinabè dans le cadre, selon Alain Holleville, des rencontres régulières que l'ambassade tient avec ses interlocuteurs.

L'ambassadeur européen a laissé entendre, après plus d'une heure et demie d'entretien avec les représentants de l'opposition, que cette rencontre était une rencontre d'étape dans la poursuite des échanges sur plusieurs situations. Il s'agit des situations politique nationale, géostratégique, sur l'environnement régional.

Quant au contenu précis de ces échanges, il n'a pas été révélé à la presse, Alain Holleville s'étant contenté de rassurer que «l'Union européenne suit attentivement la situation politique nationale au Burkina, comme dans tous les autres pays où elle a des représentants et des ressortissants». A la question de savoir ce que l'UE pense de cette situation politique nationale notamment marquée par des positions opposées sur le projet de modification de l'article 37 de la Constitution burkinabè (qui limite à deux quinquennats le nombre de mandats présidentiels), l'hôte d'un jour du CFOP a répondu que «quand des décisions seront prises, on verra».

Car, a-t-il justifié, « nous posons des questions pour comprendre la situation et informer qui de droit ». Sur un éventuel accompagnement de l'UE dans l'organisation de la présidentielle de 2015, le diplomate a également préféré que l'on attende que la question soit posée pour voir ce qui est faisable, tout en précisant que ce sont les Européens qui décident.

Par Juste Samba

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