Agression d’un membre du Collectif Anti-Référendum : la condamnation de l’opposition politique

| 05.09.2014
Réagir
Agression d’un membre du Collectif Anti-Référendum : la condamnation de l’opposition politique
© DR / Autre Presse
Agression d’un membre du Collectif Anti-Référendum : la condamnation de l’opposition politique
Il nous est revenu que des membres d'organisations de la société civile et particulièrement des militants du Collectif Anti Référendum ( CAR) font l'objet de menaces, d'intimidation et d'agression verbale et physique du fait de leur soutien à la lutte engagée par l'Opposition politique contre l'organisation d'un référendum sur la modification de l'article 37 de la Constitution et contre la mise en place du Sénat.


L'Opposition politique rappelle que l'article 8 de notre Constitution garantit à tout burkinabè les libertés d'opinion, de presse et le droit à l'information. Aux termes des dispositions de notre Constitution « toute personne a le droit d'exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ». Notre Constitution en son article 21 garantit la liberté d'association. « Toute personne a le droit de constituer des associations et de participer librement aux activités des associations créées ».

L'Opposition politique n'acceptera pas que des citoyens soient privés de leur liberté d'opinion. Au nom de tous les partis politiques de l'Opposition, je condamne ces comportements et ces actes qui tendent à remettre en cause les fondements de la démocratie et de la Nation burkinabè. J'invite les auteurs de ces menaces et de ces agressions à y mettre fin immédiatement. Je demande aux autorités nationales de veiller à garantir et à protéger les membres des associations de la société civile contre les fossoyeurs de la liberté individuelle et collective reconnue à tout Burkinabè.

Ouagadougou, le 04 septembre 2014

Le Chef de File de l'Opposition

Zéphirin DIABRE
Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité