L'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) se prépare pour les futures échéances électorales. A cet effet, Une session du Secrétariat exécutif national (SEN) de l'ADF/RDA, ouverte aux anciens conseillers et ex-députés de ce parti, a eu lieu, ce 31 janvier 2015, à Ouagadougou. Selon le premier vice-président du parti, Mamadou Koné, cette rencontre élargie a porté, entre autres, sur l'analyse profonde et réfléchie de la part de responsabilité du parti de l'éléphant à la survenue des évènements d'octobre 2014. « Affaiblie », comme tous les partis de l'ex-majorité, par une « contribution jugée très maladroite » à la survenue de l'insurrection populaire qui a conduit au départ de l'ancien président du Faso, Blaise Compaoré, «l'ADF/RDA n'a pas dit son dernier mot ». Selon le premier vice-président du parti, Mamadou Koné, « l'éléphant est confiant quant à l'avenir ».

Au moment où la date des élections est connue (NDLR: le 11 octobre 2015 pour les présidentielle et législatives couplées et le 31 janvier 2016 pour les municipales) et que la Commission nationale électorale indépendante annonce une révision exceptionnelle des listes électorales (NDLR : du 3 mars au 18 mai 2015), les premiers responsables de l'ADF/RDA, avant d'y aller, réfléchissent d'abord à la redynamisation du parti. Le premier vice- président, Mamadou Koné annonce, la main sur le cœur, que cette fois-ci, l'ADF/RDA aura « son candidat à la présidentielle » qui sera désigné le moment venu au cours d'un congrès. Aux journalistes qui observent l'absence du président, Gilbert N. Ouédraogo, Mamadou Koné répond : « il est en très excellente santé » et ajoute même que les travaux de cette session du SEN se mènent sous son œil vigilant.

Tabyam Ouédraogo
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