Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA : « Dieu seul peut décider si je serai candidat ou pas en 2015 »

| 23.03.2015
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Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA : « Dieu seul peut décider si je serai candidat ou pas en 2015 »
© DR / Autre Presse
Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA : « Dieu seul peut décider si je serai candidat ou pas en 2015 »
Dans le cadre de sa tournée pour demander pardon à la population burkinabè, le président de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo, accompagné d'une délégation, a rendu visite à la fédération des associations islamique du Burkina (FAIB) le 20 mars 2015 à son siège à Ouagadougou. Cette visite a été la dernière de la série de sa tournée de demande de pardon aux Burkinabè, dans les treize régions du pays.


« Dieu seul peut décider si je serai candidat ou pas en 2015. Mon souci majeur c'est que le Burkina soit en paix. Notre tournée qui a commencée depuis le 9 février dernier, vient d'être achevée par cette visite à la communauté musulmane à la FAIB. C'est avec courage et succès que nous avons pu faire le tour des 13 régions du Burkina. Cette dernière étape dans la ville de Ouagadougou, nous a permis de rendre visite à toutes les communautés religieuses et coutumières du Burkina». C'est ce qu'a déclaré le président de l'ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo, lors de sa visite de demande de pardon à la FAIB le 20 mars dernier à Ouagadougou. Pour lui, s'adresser à la population par le biais des composantes religieuses et coutumières est très important. Donc, visiter ces dernières, c'est aussi visiter la population burkinabè tout entière. Dans cette optique, a-t-il poursuivi, ils ont rendu visite à la communauté musulmane qui leur a accordé son pardon pour la paix au Burkina. Il a aussi souligné que des visites à l'international sont entreprises et qu'ils ont pu rencontrer les Burkinabè de Côte D'Ivoire. Selon lui, le plus important, a-t-il indiqué, est de se faire pardonner et qu'ensemble, tous les Burkinabè oublient le passé et se donnent la main pour construire le Faso. Le président de la communauté musulmane du Burkina, El Hadj Adama Sakandé, a signifié que cette tournée de demande de pardon et de réconciliation est une bonne initiative de la part de l'ADF/RDA qui, a-t-il dit, est à encourager. Quelles que soient les situations que notre pays a traversées, a-t-il ajouté, c'est le destin que Dieu a tracé, donc nous ne pouvons qu'accorder notre pardon à l'ADF/RDA pour une réconciliation et une paix durable au Faso. « Si Dieu, notre créateur pardonne, ce n'est pas nous, en tant qu'humains, qui ne pouvons pas nous pardonner », a-t-il renchéri. Mais, a-t-il poursuivi, nous devons tirer leçon de tous ces évènements pour la prochaine fois.

Valérie TIANHOUN

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