2es Journées parlementaires du MPP : La problématique de l’emploi en ligne de mire

| 23.09.2016
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Bala Alassane Sakandé - Président du Groupe Parlementaire du MPP
© DR / Autre Presse
Bala Alassane Sakandé - Président du Groupe Parlementaire du MPP
Sous la houlette de son président, Alassane Sakandé, le groupe parlementaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) tient les 22, 23 et 24 septembre 2016, ses deuxièmes journées parlementaires de l’année. Cette instance de réflexion qui a lieu à Léo, dans la province de la Sissili, est placée sous le thème : «Problématique de l’emploi au Burkina Faso, enjeux et perspectives. Quelle contribution du groupe parlementaire MPP».


Ces journées parlementaires ont pour objectif de servir de tribune de réflexion aux députés du groupe MPP sur la problématique de l’emploi au Burkina Faso et entrent dans le cadre du programme du président Roch Marc Christian Kaboré. Pour le président du groupe parlementaire, si le projet de société de leur candidat a obtenu l’unanimité générale, c’est que de par son réalisme et sa pertinence, il s’est imposé comme la solution aux attentes légitimes des jeunesses désœuvrées, démoralisées et démotivées des villes et campagnes. En clair, il s’agit pour Alassane Sakandé et son groupe d’afficher leur détermination à trouver des solutions pragmatiques pour venir à bout de la massification du chômage. Ainsi, trois (3) jours durant, ces élus locaux s’évertueront à exposer les enjeux et à proposer des perspectives allant dans le sens du problème de l’emploi. «En choisissant de pancher sur cette problématique, nous voulons rassurer cette jeunesse que le pacte social scellé au soir du 29 novembre dernier, sera au cœur de l’action politique de notre président et rien ni personne, encore moins les piètres manœuvres de diversion des chantres de l’esprit de critique ne pourront nous détourner de notre serment», a laissé entendre Alassane Sakandé. Et de préciser qu’ils savent que sans travail, la jeunesse s’attroupera et «quand elle s’attroupe, elle s’insurge et quand elle s’insurge, les dirigeants se dispersent hors du pays». Revendiquant la paternité de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Alassane Sakandé n’est pas passé par quatre (4) chemins pour dénoncer selon lui, ceux qui «refusent de faire le deuil de leurs ambitions, après la dernière présidentielle». Ainsi fustigeant un parti aurait reporté son congrès, sous prétexte qu’on organise une chasse aux sorcières contre leurs responsables, il n’a pas manqué de dénoncer «la fanfaronnade de certains partis politiques et certaines OSC, en ce qui concerne l’insurrection populaire». Selon lui, la décision de lancer l’insurrection a été prise à leur BPN du 25 octobre 2014, donc, «à César ce qui est à César». Par ailleurs, revenant au thème qui les réunira pendant quatre (4) jours, il affirme qu’à l’issue de la dernière session, au regard du faible taux d’absorption des crédits alloués à l’Etat, le groupe parlementaire, en collaboration avec d’autres groupes, avait pris des mesures afin d’améliorer la capacité d’absorption de l’aide publique. En outre, le député ne termine pas son allocution sans une petite mise au point, celle de savoir que même si l’Assemblée nationale regarde dans la même direction que l’exécutif, il ne saurait être sa caisse de résonance, «elle assumera sans marchandage, ses missions constitutionnelles, qui sont de voter la loi, consentir l’impôt et contrôler sans complaisance l’action gouvernementale». Il faut noter qu’étaient présents également à la cérémonie d’ouverture de ces journées parlementaires, des représentants des groupes parlementaires de partis, tels que le CDP, l’UPC, le PJRN, et le Burkindlim. Pour le représentant du groupe parlementaire UPC, Kimi Bonzi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, son parti ne peut que se réjouir du thème mettant en exergue la jeunesse et le chômage, qui sera évoqué lors de ces assises.

Larissa KABORE

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