28e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara : Le Front des forces sociales demande justice

| 19.10.2015
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28e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara : Le Front des forces sociales demande justice
© DR / Autre Presse
28e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara : Le Front des forces sociales demande justice
A l’occasion la commémoration du 28e anniversaire de l’assassinat du leader de la Révolution du Burkina Faso, Thomas Sankara, le Front des forces sociales (FFS) a organisé une conférence de presse, le jeudi 15 octobre 2015 à Bobo-Dioulasso.


Selon le deuxième vice-président du Front des forces sociales (FFS), Alphonse Marie Tougouma, les assassins du capitaine Thomas Sankara et ses 13 camarades courent toujours, 28 ans après. « Nous sommes à la recherche de la justice », a dit Alphonse Marie Tougouma devant les journalistes. Le parti, cette année, a commémoré l’anniversaire de la mort de son idole, dans un contexte marqué par trois événements. D’abord, sans le président du FFS, Norbert Michel Tiendrébéogo, décédé le 22 mai 2015. Ensuite, il n’y a pas eu de dépôt de gerbe de fleur sur la tombe du capitaine Thomas Sankara, pour raison de justice. En effet, le gouvernement de la Transition a entamé une procédure judiciaire aux fins de connaître ce qui s’est passé le 15 octobre 1987. Ainsi, des prélèvements de restes des victimes ont eu lieu et les tombes sont scellées. D’après le deuxième vice-président du FFS, l’autopsie a révélé que c’est dans le cimetière de Dagnoën que Thomas Sankara a été enterré. Le troisième événement, c’est la chute de Blaise Compaoré les 30 et 31 octobre 2014. Ce faisant, c’est sans Blaise Compaoré au pouvoir que le FFS a commémoré le 28e anniversaire de la mort de Thomas Sankara et ses 13 compagnons. Alphonse Marie Tougouma a, de ce fait, félicité le peuple burkinabè, qui, selon lui, a prouvé qu’il est capable de prendre en main son destin. Dans la même veine, M. Tougouma est revenu sur le coup d’Etat avorté de Gilbert Diendéré, le 16 septembre 2015. Il a condamné cet acte, de même que l’attitude de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le FFS, qui selon Marie Alphonse Tougouma, soutient le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015, a appelé la jeunesse à une nouvelle conscience. M. Tougouma dit n’avoir rien négocié avec le MPP. Il espère quand même participer à la gouvernance dès que le candidat du MPP sera élu. « Nous n’allions pas ętre élu si nous étions candidats. C’est le MPP qui nous a approchés aprčs l’échec de la convention des sankaristes. Nous n’avons pas négocié de poste », a déclaré le deuxième vice-président du FFS, Alphonse Marie Tougouma.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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