Séjour du SG de l’ONU au Burkina Faso : Ban Ki-moon apporte son soutien à la représentation nationale

| 04.03.2016
Réagir
Séjour du SG de l’ONU au Burkina Faso : Ban Ki-moon apporte son soutien à la représentation nationale
© Assemblée Nationale
Séjour du SG de l’ONU au Burkina Faso : Ban Ki-moon apporte son soutien à la représentation nationale
En séjour au Burkina Faso, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, a rendu visite au président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, le jeudi 3 mars 2016, à Ouagadougou.


C’est aux pas de course que le Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon et la forte délégation qui l’accompagnait sont arrivés au siège du parlement burkinabè, où l’attendait le maître des lieux, Salifou Diallo. Visite ou audience ? En tous les cas, les deux personnalités ont échangé à huis clos même si ce fut d’une courte durée. « Nous réitérons nos remerciements au SG de l’ONU venu apporter un soutien inestimable au peuple burkinabè et aussi pour la contribution de son institution aux différents secteurs de développement du Burkina Faso», a déclaré le président du parlement burkinabè. De quoi avez-vous parlé au cours de l’audience ? «Comme vous le savez, selon l’article 106 de notre Constitution, dans le cadre des missions de maintien de la paix et de la sécurité des Nations unies, le Burkina Faso participe avec environ 3% des troupes et nous avons sollicité auprès de lui, le renforcement de ces effectifs pour contribuer à la stabilisation de la sous-région ouest-africaine et la lutte contre le terrorisme devenu un fléau», a confié M. Diallo. Mais ce n’est pas la dernière doléance de la représentation nationale du Burkina Faso au patron de l’ONU, puisque la question de la malnutrition en a également fait l’objet. Aujourd’hui, 29% d’enfants souffrent de malnutrition, a indiqué M. Diallo, et nous saisissons l’occasion pour solliciter l’appui de l’ONU dans le cadre de la lutte contre ce phénomène de la malnutrition qui s’attaque aux tout-petits. L’autre sujet abordé par les deux personnalités au cours de leurs échanges est l’épineuse question du changement climatique et à ce propos, foi du chef du parlement burkinabè, il a réaffirmé la disposition de la représentation nationale à voter des lois allant dans le sens de la protection de l’environnement. Aussi, a-t-il ajouté, tout en saluant les efforts des pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, nous avons fait remarqué que le Burkina Faso, en ce qui le concerne, est confronté à une désertification sans précédent.

Beyon Romain NEBIE
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité