Selon M.Sy, l’assemblée nationale n’avait voté que 43 lois en 2013 et seulement 26 jusqu’à la plénière controversée du 30 octobre 2014, date de l’incendie de l’ancien parlement, lors des journées insurrectionnelles qui ont démis le président Blaise Compaoré.
Une session unique a été ouverte le 22 décembre 2014, avec 90 députés désignés parmi les partis politiques, la société civile et les forces de défense et de sécurité.
Chérif Sy a ajouté que 33 résolutions ont été adoptées et une commission d’enquête parlementaire sur la fraude fiscale, a été initiée.
A l’en croire, l’enquête a permis de recouvrer plus de 4 milliards de FCFA pour le compte de l’Etat.
«Il s’agit d’une action de salubrité publique pour montrer qu’il revenait au parlement d’engager ce travail de restauration de la bonne gouvernance et de la justice sociale», a signifié M.Sy.
Il a également salué la jeunesse pour son combat pour la liberté, souhaitant que « la liberté que nous avons reconquise de haute lutte et la démocratie que nous entreprenons de bâtir soient préservées pour les générations futures».
Les représentants des différents groupes parlementaires ont indiqué que les sessions leur ont permis de se rapprocher et se sont engagés à préserver ces liens.
«Nous prenons l’engagement de demeurer les sentinelles des principales réformes adoptées au CNT pour un renouveau du Burkina Faso» a indiqué Hervé Ouattara, représentant du groupe parlementaire ‘’Organisation de la société civile’’.
Agence d’Information du Burkina
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