Cette loi de finances rectificative a été décidée à l'issue de la revue à mi-parcours de l'exécution du budget de l'Etat, gestion 2013.
Selon les dispositions relatives aux lois de finances, « En cas d'urgence et de nécessité impérieuse d'intérêt national, des crédits supplémentaires peuvent être ouverts par décrets d'avances en Conseil des ministre ».
Aussi, le gouvernement a, par voie de décrets d'avances, consenti des dépenses jugées nécessaires et urgentes.
Avec cette rallonge autorisée, le budget de l'Etat, gestion 2013 se chiffre désormais à 1903,5 milliards de francs CFA en termes de ressources.
Dans l'enveloppe autorisée, 22,9 milliards de francs CFA iront aux « réaménagements sollicités par les ministères et institutions », 29 milliards de francs CFA pour les « nouveaux besoins identifiés dans le cadre des mesures sociales pour l'amélioration des conditions de vie des populations » et 98,3 milliards de francs CFA aux « nouveaux besoins ».
Parmi ces « nouveaux besoins », figurent le complément pour la subvention d'hydrocarbures (4 milliards de francs CFA), la subvention d'engrais coton (7 milliards de francs CFA), de l'apurement complémentaire des arriérés de la maîtrise d'ouvrage de Bagré (249 millions de francs CFA), l'accompagnement social du blanchiment technique des universités (710 millions de francs CFA), le financement de la minoterie du Faso (2 milliards de francs CFA).
TT/of/APA