Le bureau était conduit par le secrétaire général confédéral, Basolma Bazié. Celui-ci a pris la tête du collectif à l'issue du sixième congrès tenu au mois de novembre 2013 qui a vu le renouvellement de l'organe dirigeant de la structure. Basolma Bazié a indiqué à leur sortie d'audience qu'il était de leur devoir de venir saluer le président de l'Assemblée nationale. Le bureau confédéral de la CGT-B, au cours des échanges qu'il a eu avec le président Ouattara, lui a traduit sa satisfaction pour la qualité des rapports entre l'institution parlementaire et le collectif syndical CGT-B du fait qu'il a été le ministre de la Fonction publique avant d'être porté à la tête de l'Assemblée nationale. « Nous lui avons réitéré notre disponibilité à répondre favorablement au cas où il estimerait que notre avis est indispensable sur une question donnée. Nous avons souhaité aussi qu'il reste disponible à notre égard comme il a toujours su le faire car ce ne sont pas les moments de concertation qui manquent ni les sujets d'ordre national qui manquent. Nous avons profité également de l'occasion pour lui dire tous nos encouragements à l'ensemble du personnel de l'Assemblée nationale... », a souligné le secrétaire général confédéral de la CGT-B.

C'est donc satisfaits que le bureau confédéral CGT-B a pris congé du président Ouattara tout en lui demandant d'être assez regardant sur le contenu des textes de loi que l'institution parlementaire viendrait à voter au profit des travailleurs de façon particulière et l'ensemble du peuple burkinabè.