Développement durable : le Burkina Faso s’offre un cadre juridique unifié

| 08.04.2014
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Développement durable : le Burkina Faso s’offre un cadre juridique unifié
© DR / Autre Presse
Développement durable : le Burkina Faso s’offre un cadre juridique unifié
L'Assemblée nationale a consacré son ordre du jour de la séance plénière du mardi 8 avril 2014 à l'examen et à l'adoption du projet de loi d'orientation portant développement durable au Burkina Faso. La séance plénière a été présidée par Kanidoua Naboho, 1er vice-président de l'Assemblée nationale.

Etudié d'abord dans le fond par la Commission du développement économique et de l'environnement (CODE), ...le projet de loi d'orientation portant développement durable au Burkina Faso a reçu également des avis favorables de la commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) et de celle des finances et du budget(COMFIB). Le rapport de la CODE livré à la plénière par le député Michel Thombiano présente ce projet de loi comme l'aboutissement d'un long processus fait d'engagements responsables et de décisions fortes de la part des autorité burkinabè en vue d'apporter des réponses aux différentes contraintes qui empêchent d'aller vers le développement durable. Un engagement qui s'est déjà traduit par l'adhésion du Burkina Faso aux trois conventions cadres des Nations Unies sur les changements climatiques, la biodiversité et la lutte contre la désertification. Mais à moins de deux ans de l'année de référence des Objectifs du Millénaire pour le Développement, les acteurs reconnaissent que le développement durable n'est pas une réalité. D'où l'initiative du projet de loi qui intègre les droits et les obligations des acteurs du développement durable, les organes et institutions de mise en œuvre du développement durable et les dispositions transitoires. Un projet de loi porteur d'innovations notamment la prise en compte d'une approche intégrée des trois piliers fondamentaux du développement durable (environnement, économie et social), la création d'un fonds pour les générations futures et l'institution d'un commissariat général au développement durable.

Le débat général qui a suivi la présentation du rapport, a permis aux députés d'interpeller Salif Ouédraogo, ministre de l'Environnement et du développement durable sur la problématique du financement innovant, la notion de durabilité et le fonds pour les générations futures. Au parloir de l'hémicycle, le ministre Salif Ouédraogo a fourni des éléments de réponse jugés pertinents par les députés.

C'est à l'issue de l'examen du projet de loi article par article, que les 83 votants du jour ont donné leur quitus. L'adoption de ce projet de loi permet ainsi au Burkina Faso d'avoir un cadre juridique unifié et consolide du même coup les actions du gouvernement et de ses partenaires en matière du développement durable.

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