Cet ordre du jour vient d'être enrichi d'une trentaine de questions orales avec débats et sans débats au cours de la conférence des présidents des 8 et 9 octobre dernier. Ainsi en ont décidé les participants à cette rencontre qui regroupe les membres du bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des commissions générales, les présidents des différents groupes parlementaires à l'Assemblée nationale, de la secrétaire générale de l'institution parlementaire et du représentant du gouvernement, en la personne du ministre d'Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et les réformes politiques, Bognessan Arsène Yé qui se fait souvent représenter en cas d'empêchement.
Aussi, pour cette conférence c'est son homologue de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Basga Emile Dialla qui était là.
Les questions d'actualité et les questions écrites ne font pas partie des questions retenues dans le nouveau projet de l'ordre du jour qui devra être validé dans la prochaine plénière. « Pour ces questions là, les députés qui ont des préoccupations sur un ou des aspects de la vie de la nation peuvent les adresser à tout moment aux membres du gouvernement... », a laissé entendre le porte parole de la conférence, le 1er vice-président de l'Assemblée nationale, Kanidoua Naboho.
Mais avant de décider des questions orales devant être insérées dans l'ordre du jour de la session, la conférence a arrêté un certain nombre de principes afin que les questions adressées au gouvernement soient traitées le plus efficacement possible. Il s'agit notamment du temps de parole accordé et pour les auteurs des questions et pour les réponses du gouvernement afin que le maximum de questions puissent être traitées dans un temps permettant aux gens de rester vigilants jusqu'à la fin de la plénière.
La conférence, avant de démarrer ses travaux a marqué une minute de silence en mémoire du député Hama Arba Diallo, décédé dans la nuit du mardi 30 septembre au mercredi 1er octobre 2014.