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Crimes de sang : les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo évoluent dans le sens normal

| 20.04.2015
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Crimes de sang : les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo évoluent dans le sens normal
© DR / Autre Presse
Crimes de sang : les dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo évoluent dans le sens normal
La plénière du vendredi 17 avril 2015 au conseil national de la transition, a été consacrée à deux questions d'actualité adressées au premier ministre et trois questions orales avec débats. Cette séance a été présidée par le premier vice-président du CNT Lucien Honoré Nombré.


Des trois questions orales avec débat inscrites lors de cette plénière du conseil national de la transition, deux ont porté sur les crimes de sang notamment, les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo posées par le député Wilfried Zoundi, et l'autre sur les crimes commis lors de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 du député Casimir W R Sawadogo. En absence du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, c'est le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Filiga Michel Sawadogo qui a pu porter des éléments de réponse aux préoccupations des députés. Selon le ministre Filiga, le gouvernement de la transition a pris des mesures pour que les crimes de sang ne restent impunis. Le gouvernement a demandé l'accélération des dossiers pendants à la justice. Il juge ainsi l'évolution des dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, Dabo Boukary, Salifou Nébié acceptables. Pour le cas Dabo Boukary, dira-t-il, une plainte a été déposée contre X, 7 témoins ont été entendus et le tribunal de grande instance de Ouagadougou chargé du dossier, a procédé à des inculpations. Pour le cas de Flavien Nébié tué à Boussé lors des manifestations des élèves, dans cette affaire, 30 témoins ont été entendus et 2 éléments des forces de l'ordre inculpés. Quant au dossier du juge Salifou Nébié, des auditions ont été faites, avec une vision de caméra de surveillance. Selon le professeur Filiga Michel Sawadogo, le dossier Norbert Zongo et de ses compagnons a été rouvert et l'instruction suit son cours. Concernant les crimes économiques comme l'affaire Guiro, le ministre Filiga notera que le pourvoit en cassation de ce dernier a été jugé irrecevable et le dossier sera donc jugé lors de la première session de la Chambre criminelle au mois de mai 2015. Il a aussi évoqué le cas des victimes de l'insurrection des 30 et 31 octobre 2014 ; le parquet des tribunaux de grandes instances de Ouagadougou et de Ouahigouya ont enquêté sur les circonstances des morts enregistrés et l'enquête est terminée dans les deux villes. Aussi dira-t-il pour ajouter qu'une enquête a été ouverte sur les découvertes macabres au domicile de François Compaoré. Présent à cette plénière, le ministre de l'Administration territoriale a aussi intervenu par rapport au statut des chefs traditionnels. Pour lui, la procédure continue dans ce sens. L'objectif est d'abord de recenser les chefs traditionnels sur l'étendue du territoire, puis prendre leur avis et ensuite organiser le forum national de la chefferie traditionnelle au Burkina Faso avant la fin de la transition.

Firmin OUATTARA
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