Le Burkina Faso a été victime le 15 janvier 2016, d’attentats terroristes survenus deux mois après les attentats de France. En visite d’échanges au Burkina, le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone a déclaré. «Lorsque deux pays amis et frères sont soumis aux mêmes peines, aux mêmes attaques et aux mêmes difficultés, cela renforce davantage les liens qui existent entre nos deux pays».
De son avis, la lutte contre le terrorisme est une course de longue haleine. «Il faut savoir s’adapter, il faut savoir tenir compte du travail, de l’organisation...», a-t-il dit. A ce sujet, il n’a pas manqué de souligner les actions que le Burkina a entreprises avec un certain nombre de partenaires dans le cadre du G5 Sahel. «La France avec ses forces spéciales vont s’adapter pour montrer aux terroristes que nous sommes décidés et mobilisés pour les combattre», foi du président de l’Assemblée nationale française.
Cette visite sera aussi l’occasion pour les deux parlements, à en croire Claude Bartolone, de renforcer leurs relations et aussi de tenir des échanges réguliers pour permettre de consolider la démocratie entre les deux pays. «Etant aux côtés de l’Assemblée burkinabè nous allons former un certain nombre de fonctionnaires afin de les amener à se familiariser avec les différentes procédures administratives», a-t-il révélé.
Par ailleurs, se prononçant sur l’évolution du dossier Thomas Sankara, Claude Bartolone a rassuré qu’actuellement la justice française est très libre. «Nous sommes favorables à ce que la justice française puisse répondre à toutes les demandes qui émaneront de la justice du Burkina Faso pour qu’il n’y ait plus le moindre doute sur les relations qui existent entre les deux pays, notamment sur ce dossier, car la justice doit faire son travail et la vérité doit triompher», a-t-il conclu.
Madina Belemviré