Les députés ont, à l'unanimité, marqué leur accord pour la ratification de ce prêt.
Ils étaient 88 votants sur les 90 députés que compte le CNT à se prononcer sur ces deux accords conclus entre le Burkina Faso et l'IDA. Présidée par le troisième Vice-président, Amadou Dabo, cette plénière a connu la présence du ministre délégué chargé du Budget, Amina Bila/Bambara, accompagnée de ses proches collaborateurs.
C'est la Commission des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Défense (CAESED), affectataire de ce projet de loi, qui présentera la synthèse des travaux en commission. A ce rituel, c'est le député Doléan Minoungou, rapporteur de ladite commission, qui donnera la teneur de ce rapport.
A sa suite et après l'avis favorable qu'il émettra pour l'adoption de ce projet de loi, c'est la Commission des Affaires sociales et du Développement durable présidée par le député Asecna Somda qui lui emboitera le pas en suggérant un vote positif du parlement transitoire.
C'est le 3e vice-président du CNT, Amadou Dabo, qui a présidé cette plénière
Le débat qui est la tribune d'expression des députés en pareille circonstance enregistrera quelques interventions portant essentiellement sur les modalités de remboursement de ce prêt. Dans sa réponse, le gouvernement, représenté par Amina Bila/Bambara, apportera tous les détails de cette ratification et dira toute son assurance quant à un usage efficient de cette manne.
D'une valeur de 100 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA, ce financement de l'IDA qui sera décaissé en une seule tranche, se décline sous la forme de subvention pour la première moitié et sous forme de prêt pour l'autre. Il s'inscrit dans le cadre du financement partiel du déficit budgétaire en faveur du Trésor public et permettra une mise en œuvre efficiente de la Stratégie pour la croissance accélérée et du développement durable (SCADD).
Pour ce qui est du remboursement du prêt, il s'étalera sur cinq ans avec un différé de dix ans et un taux d'intérêt de 1% pour les vingt premières années, 2% pour les vingt dernières années.
Le Gouvernement était représenté par Amina Bila/Bambara
Au terme de cette plénière, le ministre délégué chargé du Budget a exprimé toute sa satisfaction d'obtenir le quitus de la représentation nationale qui permet au gouvernement de «sécuriser l'exécution des mesures de réformes nécessaires à l'accélération de croissance et la lutte contre la pauvreté, mais surtout compléter les efforts propres du gouvernement et la contribution des autres partenaires techniques et financiers signataires du protocole Cadre général d'organisation des appuis budgétaires».
W. DAVY