Dans son discours de clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le président du parlement burkinabè a fait le point de lois votées au cours de la session.

La 2ème loi de finances rectificative du budget 2016, qui a été adoptée avant la clôture de la session extraordinaire, s’équilibre en dépenses et en recettes à 1 945,212 milliards de FCFA. Il a relevé le fait que ce budget ne comporte plus de déficit. Ce déficit a été entièrement comblé par les appuis budgétaires et les emprunts.

Avant cette loi, les députés ont voté le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle. Il couvre la période 2017-2019 et vise à augmenter le taux de croissance par un accroissement des ressources propres de l’Etat. Ce document, selon Salifou Diallo, introduit un ordre dans la planification et évite le pilotage à vue.

Salifou Diallo a également évoqué la loi relative à l’allègement aux conditions d’exécution des projets et programmes de développement qui a été votée durant cette session extraordinaire. Il a été relevé que la mise en œuvre des projets et programmes de développement connaît de faible taux d’absorption du fait de la lourdeur dans la passation des marchés publics. Il s’est dit satisfait de l’adoption de cette loi qui assouplira les conditions de passation des marchés, toute chose qui contribuerait à une meilleure exécution des projets et programmes de développement.

Le président de la l’Assemblée nationale a félicité le gouvernement pour avoir opté pour une loi, alors qu’il pouvait passer par d’autres voies règlementaires pour régler le problème.

Il a ensuite félicité l’ensemble des députés pour le sérieux et la bonne tenue de cette session.

Avant de clore son propos, Salifou Diallo a déploré les inondations que le Burkina a connues dans la nuit du 19 au 20 juillet 2016. Il a émis le souhait que les autorités, au nom de la solidarité nationale, prennent des mesures urgentes pour soulager les victimes.

Tout en leur souhaitant de bonnes vacances, il a invité les députés à reverdir le Burkina Faso.

Abouga Tagnan