«Nous devons rester collés aux intérêts supérieurs du peuple et intransigeants contre les contre-valeurs que sont la corruption le népotisme et la patrimonialisation du pouvoir d’Etat», a déclaré Salifou Diallo, peu après son élection à la tête du nouveau Parlement.
«La représentation nationale que nous sommes aujourd’hui doit être le pilier d’un régime démocratique avec pour mission de (voter les lois, lever l’impôt et contrôler l’action gouvernementale)», a-t-il poursuivi.
Le 30 octobre 2014, des milliers de manifestants ont incendié le Parlement, peu avant le vote d’une réforme constitutionnelle, laquelle devrait permettre au président Blaise Compaoré, de gouverner à terme au-delà de 28 ans.
Cette crise qui a fait une trentaine de tués, a demis le lendemain M. Compaoré de ses fonctions, exilé depuis en Côte d’Ivoire.
«Nous ne devons pas sortir d’ici (Assemblée, ndlr) comme des bourgeois repus et apaisés. Mais nous devons faire en sorte qu’au terme de notre mandat, le peuple reconnaisse en nous des fils dignes», a encore averti Salifou Diallo, par ailleurs ex collaborateur de M. Compaoré.
L’investiture mardi, du président Roch Marc Christian Kaboré, ex Premier ministre de M. Compaoré, et la validation, mercredi, des mandats des nouveaux députés, actent progressivement le retour à l’ordre constitutionnel normal, après une Transition de treize mois.
Agence d’Information du Burkina
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