Assemblée nationale : Le NDI forment des députées à l’écriture des lois

| 19.10.2016
Réagir
Assemblée nationale : Le NDI forment des députées à l’écriture des lois
© DR / Autre Presse
Assemblée nationale : Le NDI forment des députées à l’écriture des lois
Le National Démocratic Institute (NDI), organise du 18 au 20 octobre 2016, à Ouagadougou, un atelier de formation au profit des députés membres de la Commission générale chargée de l’éducation, la santé, la jeunesse, l’emploi, les affaires sociales et culturelles (CESJEASC). La formation est assurée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré.


Les députés membres de la Commission générale chargée de l’éducation, la santé, la jeunesse, l’emploi, les affaires sociales et culturelles (CESJEASC) sont à l’école des techniques d’écriture, d’analyse et d’interprétation des lois, du 18 au 20 octobre 2016. Organisée par le National Démocratic Institute (NDI), avec l’appui financier de l’ONG américaine l’USAID, cette formation de trois jours est assurée par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré, par ailleurs directeur du Centre parlementaire panafricain(CPPA). Les travaux se déroulent sous forme de communications suivies d’échanges en plénière. Le cadre institutionnel général de l’élaboration de loi, les fondamentaux de la légistique formelle et matérielle, la connaissance sur la législation intérieure, la structuration de la loi et la hiérarchie des normes sont, entre autres, les thèmes qui seront développés au cours de ces 72 heures. A l’ouverture des travaux, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune. Selon la représentante résidente du NDI, Aminata Faye Kassé, l’atelier de Ouagadougou, s’inscrit dans la dynamique de l’appui technique que son institution entend apporter à la représentation nationale. Lequel appui entre dans le cadre d’un partenariat en vue du renforcement des capacités des députés en matière de législation et de contrôle de l’action gouvernementale. Le choix porté par le NDI sur la CESJEASC, foi de Mme Kassé, se justifie : « Cette Commission, au regard des questions à sa charge (Education, santé jeunesse, emploi, affaires sociales et culturelles) est très attendue sur la prise en compte des préoccupations des populations ». Aussi, a ajouté la représentante du NDI, en tant que représentant du peuple, le contrôle de l’action passe par l’élaboration et l’adoption de textes devant encadrer les politiques publiques. Prenant la parole par la suite, le député Ousseni Tamboura, représentant le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a traduit la reconnaissance du parlement burkinabè au NDI et à ses partenaires pour leur initiative salutaire. « Une loi mal écrite peut s’avérer dangereuse », a-t-il martelé. De son avis, cette formation offre donc l’opportunité aux députés bénéficiaires de se doter de techniques juridiques qui doivent accompagner une loi dans son processus d’élaboration. Car « nous sommes des députés post-insurrectionnels et nous devons pouvoir analyser, interpréter toute loi afin de nous assurer de l’intérêt général du peuple ». Pour le porte-parole de l’USAID, François de Paul Bado, l’appui de son ONG, tient au fait, que le renforcement de l’Etat de droit sur lequel reposent la démocratie et les pratiques de bonne gouvernance est une priorité du gouvernement américain. Celui-ci a réaffirmé la disponibilité de l’USAID à accompagner le processus démocratique au Burkina Faso.

Beyon Romain NEBIE
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité