En séjour au Burkina Faso, la Commission affaires étrangères de l’Assemblée nationale française accompagnée de l’ambassadeur de la France, Xavier Lapeyre de Cabanes a été reçue en audience le lundi 9 janvier 2017, à Ouagadougou par le président de l’hémicycle, Salifou Diallo. Pour le porte-parole de la mission parlementaire, Jean René Marsac, il s’est agi de faire le point avec les autorités sur l’aide bilatérale et multilatérale de la France en matière de développement. Les actions françaises dans le cadre multilatérale, les interventions onusiennes et des grandes organisations internationales, les interventions européennes, la Francophonie et les Organisations non gouvernementales (ONG), le rôle des collectivités locales, les relations entre ONG et collectivités locales, ce sont les différents points qui ont été abordés lors de l’audience, selon M. Marsac. A l’en croire, la mission doit rendre son rapport en février prochain et c’est l’occasion de voir la manière dont l’aide française est mise en œuvre et comment elle est perçue. « Ce bref séjour va permettre de savoir comment cibler les priorités actuelles et articuler l’intervention française au Burkina Faso », a-t-il ajouté. Selon M. Marsac, il est très important de mener ce genre de dialogue car, a-t-il dit, ces retours d’expérience de terrain permettent de piloter les propositions politiques. « Le rôle d’une mission parlementaire est de recueillir des propositions qui nous permettraient d’orienter différemment pour être plus efficace et notre action s’inscrit dans cette perspective », ont affirmé les visiteurs du jour. Aux dires de Jean René Marsac, la demande d’actions de la France est forte. Une de ces demandes serait l’appel à une intervention renouvelée et plus forte des entreprises françaises. « Nous allons le prendre en compte, relayer et essayer d’examiner les raisons relatives aux engagements français au Burkina, surtout proposer des solutions nouvelles pour accompagner l’investissement privé au Burkina », a-t-il promis. A cet effet, les missionnaires ont confié que le président de l’Assemblée nationale burkinabè a demandé leur soutien afin que le volume des aides françaises au Burkina ne soit pas réduit. Selon eux, cette année les parlementaires ont beaucoup contribué à augmenter les capacités d’interventions de la France.
Aminata ZONGO
(Stagiaire)