La clôture des travaux de la deuxième session ordinaire de l'année 2013 marque ainsi la fin de la première année parlementaire de la Ve législature de la IVe République. En effet, c'est le 28 décembre 2013 que les députés de la Ve législature ont validé leur mandat. Cette première année a donc débuté par une session spéciale consacrée à l'installation des députés suivi de deux sessions ordinaires comme le prescrit la Constitution et le règlement de l'Assemblée nationale et deux sessions extraordinaires commandée par des contingences politiques et internationales.
Ainsi, l'activité de la première année de législature a permis, selon le chef du Parlement, à la Représentation nationale, d'examiner 51 projets de loi dont 46 votés, 4 retirés, 1 ajourné , 11 résolutions votées. L'évaluation des politiques publiques a été menée, à entendre le président Ouattara, à travers les questions orales posées au gouvernement. Ce sont donc au total 26 questions orales avec débat, 68 questions orales sans débat, 8 questions d'actualité et 45 questions écrites. Et le président de président de préciser que les questions orales ont été retransmises en direct sur les antennes de la radiodiffusion télévision du Burkina « au nom du devoir de redevabilité qui fonde la stratégie de communication et conformément à l'ouverture et à la transparence parlementaire prônée depuis le début de la législature par le premier responsable de l'institution parlementaire.
Soungalo Apollinaire Ouattara a aussi indiqué que 26 missions d'information parlementaire et diverses autres activités ont été conduites par les commissions générales du Parlement. Il a noté que parmi les lois votées figurent des lois majeures. Et au nombre de ces lois, l'on retient la loi portant révision de la Constitution devant permettre aux institutions républicaines, notamment l'Assemblée nationale d'assumer la plénitude des attributions du Parlement jusqu'à la mise en place du Sénat, la loi d'orientation de la recherche et de l'innovation visant à accompagner la politique nationale de la recherche scientifique, la loi portant modification de la loi du 24 janvier 2003 relative aux lois de finances et la loi portant modification de la loi du 14 avril 2009 relative au statut de l'opposition politique au Burkina Faso. « La contribution des groupes parlementaires aux débats à travers des critiques ou amendements a été un élément essentiel dans l'animation de la vie parlementaire... », a relevé Soungalo apollinaire Ouattara qui a relevé que l'examen du budget, gestion 2014, a constitué un des temps forts de l'agenda parlementaire et a mobilisé toutes les commissions générales de l'Assemblée nationale. « Maintenant que la loi de finances a été adoptée, notre devoir est de nous assurer que sa mise en œuvre par le gouvernement est en phase avec les orientations retenues... », a souligné le président Ouattara.
Pour le chef du Parlement, l'institution a été très active, au cours de cette première année de législature, sur le plan de la diplomatie parlementaire. Ainsi elle a pris part à plusieurs rencontres parlementaires communautaires et interparlementaires. « Elle a assumé avec application son mandat de président à l'Assemblée parlementaire de la francophonie et a passé le flambeau au Canada au cours de l'Assemblée générale tenue à Abidjan en juillet 2013... », a-t-il affirmé. Il a indiqué qu'une délégation du Parlement burkinabè qu'il a lui-même conduite a été reçu à l'Assemblée nationale française, juste après l'installation de la présente législature. « Son soutien matériel, les opportunités de formation offertes au personnel parlementaire et le partage de bonnes pratiques ont été déterminantes dans les innovations entreprises pour améliorer notre gouvernance parlementaire... », a-t-il relevé.
Soungalo Apollinaire Ouattara a invité les députés à mettre à profit l'intersession pour œuvrer dans leurs circonscriptions électorales au renforcement du civisme et des valeurs républicaines. De même il leur a demandé de s'approprier le mois de solidarité lancé par le gouvernement et à donner un contenu concret au concept « A chacun son service social, afin d'apporter secours et assistance aux Burkinabè qui sont dans le besoin.