Devant les tensions de plus en plus vives, le président Blaise Compaoré a demandé au Comité de suivi d'analyser les griefs formulés à l'encontre de la mise en place du Sénat.
Au cours de la semaine qui commence, la classe politique et l'opinion publique auront les yeux tournés vers la présidence du Faso pour savoir l'usage que le chef de l'Etat fera des conclusions des travaux du Comité. En attendant, Blaise Compaoré a le choix entre la suspension définitive du processus de mise entre place du Sénat, la révision de sa loi organique afin de réadapter sa composition et son fonctionnement, ou considérer les récriminations qui sont faites contre le Sénat comme nulles et non avenues. Dans un choix comme dans l'autre, il doit bien évidemment peser et soupeser ce qu'il perd et ce qu'il gagne.
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit là d'un arbitrage délicat pour lequel le président du Faso doit veiller à sauver la Constitution et les institutions d'un éventuel blocage tout en préservant la paix sociale et l'unité nationale. Le dénouement risque de ne pas être aussi facile qu'on peut l'imaginer.
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