« Nous n'avons pas pris de décision pour le faire, l'objectif est d'organiser des élections transparentes en novembre 2015, la question de l'extradition du président n'est pas une priorité » .
« Ce n'est pas une question qui peut se faire du jour au lendemain. L'ancien président dispose d'une amnistie, voyez-vous, c'est une loi de l'assemblée nationale. On ne peut pas dire que cette amnistie est caduque... » .
« Ca peut être d'ordre national, ça peut être la CPI, si la question devient acerbe nous verrons... » .
« Nous avons donné déjà l'autorisation de fouiller les tombes pour savoir si il s'agit de sa tombe, c'est le minimum que l'on puisse faire. il faut élucider cette affaire...En ce qui concerne Norbert Zongo, c'est la même chose la justice a prononcé un non-lieu.... »
S'agissant des circonstances de sa désignation à la tête de la transition du Burkina Faso et du tandem formé avec le colonel Zida autoproclamé chef de la transition après la fuite de Blaise Compaoré, M. Kafando s'explique. Après sa désignation comme président de la transition, il a en effet aussitôt nommé le colonel Zida comme Premier ministre.
« Ce n'est pas comme cela que les choses se sont passées... Nous étions trois... ce n'est pas parce que le colonel Zida m'a imposé... »
Par Samantha Ramsamy.