Selon monsieur Simon COMPAORE, cet accord a deux volets. Dans un premier temps, il permet le partage d’informations et l’appui en logistiques aux Forces de Sécurité du Burkina Faso. « Un volet de l’accord porte sur le terrorisme. Il va nous permettre dans le cadre de cette lutte commune, de faire des échanges au niveau des informations et des renseignements qui sont très utiles pour neutraliser toutes les forces négatives. Nous allons voir dans quelle mesure ils peuvent nous aider en matière d’équipements de nos Forces de Défense et de Sécurité, mais aussi en matière d’équipements des hommes chargés de faire le renseignement », a laissé entendre le ministre de la Sécurité burkinabè.
Le second volet de l’accord est relatif à la lutte contre le blanchiment d’argent. « L’autre volet porte sur la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité sous toutes ses formes. Nous avons décidé, à travers ce document que nous venons de signer, de faire en sorte que nous puissions faire des échanges qui nous permettent de traquer la criminalité qui s’exercent entre nos deux pays, nos deux continents », a déclaré monsieur Simon COMPAORE à l’issue de la signature de l’accord.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso