Excellence,

Nous avons appris par voie de presse suite à la Délibération du Conseil de Ministres du 1er Juin 2016 la mise en place du Commission constitutionnelle de notre pays. Nous saluons le fait que la diaspora ait été incluse dans ce débat, démarche que nous estimons, à juste titre, hautement démocratique étant donné l'importance d'un tel texte pour l'intérêt général du peuple burkinabé.

Néanmoins, nous sommes surpris de n'avoir pas été associés ni de près, ni de loin à la désignation du représentant d'Europe par notre Ambassade en France à ce projet. Ayant appris par d'autres collègues qu'il avait été prévu de demander aux délégués CSBE de choisir un représentant parmi la communauté - selon des critères bien définis, nous espérions que les autorités diplomatiques nous adresseraient une correspondance afin que nous lancions les concertations de façon démocratique, pour porter la voix de la diaspora et participer à la rédaction de la nouvelle constitution.

Notre ambassadeur à Paris, par la voix de M. Sangaré, Chargé d'Affaires, nous a informés, après désignation et sans consultation auprès de nous, du nom de la personne qu'ils ont choisie pour représenter la diaspora au niveau de l'Europe à cette Commission.

Vu que aucune procédure n'a été respectée et que nous n'avons pas été associés, nous, délégués CSBE représentants déclinons toute responsabilité quant au choix et à la désignation de cette personne.

Au vu de ce qui précède, nous avons donc demandé à M. Sangaré que ceux qui ont effectué ce choix prennent leurs responsabilités afin de répondre aux éventuelles réactions de la Diaspora sur la façon dont ce choix a été effectué.

Nous Délégués CSBE, nous souhaiterions aussi avoir un éclaircissement sur les rapports entre l'Ambassade et les délégués élus au CSBE.

Pour les délégués CSBE France, le bureau de la coordination.

En espérant que plus rien ne sera comme avant, veuillez recevoir nos salutations les respectueuses