Le RSP droit dans ses rangers : le départ du PM et des 3 militaires

| 02.07.2015
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Le RSP droit dans ses rangers : le départ du PM et des 3 militaires
© DR / Autre Presse
Le RSP droit dans ses rangers : le départ du PM et des 3 militaires
96 heures après le mouvement d'humeur du RSP, consécutif à l'audition de 3 des leurs, parmi lesquels le chef de corps, une solution n'est pas encore trouvée, du moins officiellement, entre ce corps d'élite et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida.

Ce que l'on sait, c'est que le président de la transition en personne, Michel Kafando, a mené, en toute discrétion à Ouaga-2000, une médiation entre les différents protagonistes.

Etaient présents à ces négociations, le colonel Boureima Kiéré, représentant le RSP et des éléments du PM, Zida. Les débats ont d'abord achoppé sur le motif de cet accès de fièvre entre l'ex-n°2 du RSP, devenu PM et ses anciens camarades. Pour le RSP, ce montage grossier d'une éventuelle arrestation du chef du gouvernement est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. En effet, comme affirmé hier (lire notre édition du 1er juillet 2015), le Lt-cl Céleste Coulibaly a maintenu mordicus qu'il s'agit bel et bien d'une manipulation, car rien n'est avéré dans les faits.

Du côté des représentants de Zida, on a évoqué notamment les 2 tentatives d'empêcher la tenue du conseil des ministres (30 décembre 2014 et 4 février 2015), tout en restant convaincus que le RSP tente d'empêcher le PM de travailler correctement.

Sur ces entrefaites, en tout cas, le RSP a remis sur la table, une revendication matricielle qu'il avait brandie, les mois passés : le départ du gouvernement du PM Yacouba Isaac Zida, et des 3 autres militaires : le ministre des mines Boubacar Bâ, celui des sports, David Kabré, et surtout,du titulaire de l'administration et de la sécurité, Denise Auguste Barry.

La médiation a joué son rôle pleinement et a tenté de calmer le jeu. En tout cas, le conseil des ministres a bel et bien eu lieu, et ce fut l'occasion de la seconde apparition du PM, après celle d'avant-hier à la primature. Néanmoins, la situation reste volatile.

La Rédaction

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