«En ce qui me concerne, en tant que président du Faso, je ne mettrai pas de militaire dans le gouvernement du Burkina Faso», a laissé entendre le chef de l’Etat burkinabè, répondant la question de savoir s’il est prompt à se décharger de sa fonction de ministre de la Défense et à confier le poste à un officier supérieur de l’armée.
Roch Marc Christian a précisé qu’il est prêt à se décharger de la fonction de ministre de la défense car, selon lui, «c’est une lourde responsabilité de porter la gestion d’un pays et en même temps s’occuper du ministère de la Défense».
De l’avis du président Kaboré la question sera régler lors de la réorganisation du gouvernement «de manière à permettre à ce que ce soit quelqu’un d’autre qui s’occupe de cette mission (ministère de la Défense, Ndlr)».
L’Assemblée nationale du Burkina Faso, au cours de sa séance plénière du 24 novembre 2016, a adopté deux nouvelles lois pour corriger les insuffisances constatées dans la loi portant statut général de l’armée burkinabè et conditions d’avancement des personnels des forces armées nationales.
Consacrant la dépolitisation de l’armée, cette nouvelle loi précise à l’article 13 qu’un «militaire peut être nommé membre de gouvernement et aussi aux hautes fonctions de l’Etat».
Une première loi adoptée en 2015 sous le parlement de Transition, interdisait aux militaires les hautes fonctions administratives au nom de la dépolitisation de l’armée.
Agence d’information du Burkina
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