Pour le président Kaboré, l’agriculture constitue le domaine dans lequel le Burkina Faso peut créer le maximum d’emplois aussi bien dans la production que dans la transformation.

‘’Pour ajouter de la valeur cette agriculture, il fallait mettre en place des Petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que des Petites et moyennes industries (PMI) de transformation », a-t-il avancé.

Le chef de l’Etat burkinabè estime que le pays regorge de beaucoup de potentialités en matière d’agriculture qu’il va falloir structurer et organiser scientifiquement.
Il pense qu’il faut aussi expliquer aux populations, notamment, à la jeunesse qu’il n’y a pas de saut métier.

‘’Il suffit d’y croire, de s’engager et que le gouvernement mette en place des moyens et les infrastructures pour appuyer financièrement, les uns et les autres », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré, ajoutant que cela permet également aux agriculteurs d’être employeurs et pourvoyeurs d’emplois.

Le président burkinabè est convaincu que dans l’agriculture de son pays, il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites pour les jeunes. C’est à juste titre qu’il a déclaré que le gouvernement va s’atteler à prendre des décisions allant dans le sens d’encourager cette jeunesse à s’investir dans le secteur agricole.

Aux dires de Roch Marc Christian Kaboré, sur le plan du principe, l’agriculture burkinabè nécessite une modernisation.

‘’Nous ne pouvons pas continuer à cultiver avec la daba et penser pouvoir nourrir le Burkina Faso. Cela veut dire, meilleure organisation meilleur choix des semences, meilleures matériels, notamment, l’utilisation des tracteurs pour pouvoir permettre à nos agriculteurs de pouvoir cultiver de plus grandes superficies », a-t-il soutenu.

La 19e JNP qui s’est tenue du 28 au 30 avril à Tenkodogo, s’est achevée ce samedi, avec les échanges directs entre le chef de l’Etat et les producteurs ainsi que leurs différents regroupements.
A cette occasion, les paysans ont exposé leurs préoccupations, mais ont pris également, des engagements.