Pour l'élaboration de son rapport, a laissé entendre le Président du CES, «nous avons travaillé à établir un bilan de l'apport global du secteur minier, notamment aurifère, dans l'économie de notre pays, en rapport avec les exigences d'un véritable développement durable».
Ainsi, dans son rapport 2011, le CES recommande au pouvoir public de faire un bon usage de la rente minière par la mise en place d'un dispositif permettant de canaliser les revenus issus de cette activité. Ensuite, le collège des conseillers recommande d'accroitre les capacités de formation dans le domaine minier pour répondre à la demande actuelle et future de l'industrie minière.
Pour mieux rentabiliser le secteur minier, l'équipe de Paramanga Ernest Yonli suggère une organisation conséquente de l'exploitation artisanale en vue d'endiguer les conséquences négatives comme la dégradation de l'environnement, les conflits sociaux, les éboulements, les conditions sanitaires macabres, etc.
Enfin, le CES demande aux acteurs miniers d'impliquer fortement les populations locales, à travers les collectivités locales, dans la mise en œuvre de leurs activités. En outre, dans son rapport, le CES lance un appel aux pouvoirs publics pour un bon suivi et une gestion rigoureuse du secteur de l'or au Burkina Faso.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso