Marie-Claude Bibeau, à l’issue d’une audience avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a confié que la protection et l’autonomisation des femmes et des filles sont une priorité pour son pays (Canada).
«On veut s’assurer que dans tous les projets auxquels nous allons participer, que les femmes soient consultées depuis la première étape. Il faut qu’elles soient non seulement parties prenantes à la décision, mais aussi qu’elles participent très activement à la réalisation des différents projets auxquels nous allons participer», a affirmé Mme Bibeau.
Selon elle, «les femmes et les filles sont les victimes et les plus vulnérables face à la pauvreté, aux conflits, et même aux changements climatiques».
Cependant, la ministre canadienne demeure convaincue que si des ressources sont mises à la disposition des femmes et filles, «elles peuvent être efficaces en matière de développement».
Elle a aussi ajouté que son pays nourrit l’intention de rester et de demeurer un partenaire très fiable et très actif pour le Burkina Faso.
Mme Bibeau a reconnu que le Burkina comme la plupart des pays africains fait face à des défis tels le développement galopant de la démographie, les défis sécuritaires, le développement économique, l’accès à l’eau potable, la santé et l’agriculture.
«Le Canada est en train de revoir ses politiques internationales et nous sommes en consultation avec les pays partenaires (y compris le Burkina Ndr) et nous envisageons bien identifier les besoins, les priorités», a-t-elle souligné.
Agence d’information du Burkina
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