« J’ai tout d’abord présenté mes condoléances à tout le peuple Burkinabè suite à l’attaque du poste avancé d’Intangom. La sécurité absolue n’existe pas. Le risque existera toujours. L’objectif de la France, c’est de réduire considérable ce risque. La coopération avec les Etats de la région est fondamentale avec le G5 Sahel. Les pays de la région travaillent ensemble sur toutes les questions de sécurité, et la France vient en appui », a déclaré le diplomate français qui a précisé, qu’il n y a pas de raison pour l’instant pour la France de changer sa politique qui donne des fruits.

Les échanges entre Simon Compaoré et son hôte ont aussi porté sur la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité entre les deux pays. « Nous allons travailler ensemble toute la durée de mon mandat », a rassuré l’Ambassadeur de France.

Le Ministre d’Etat, pour sa part a rassuré la communauté française et les hommes d’affaires qui viennent au Burkina Faso ou qui cherchent à s’y installer, qu’il y a encore de la place pour ceux qui veulent accompagner le pays des hommes intègres pour son développement. « Et ce en dépit des difficultés sécuritaires qu’on résout au fur et à mesure qu’on avance dans le temps », a-t-il dit.

Se prononçant sur l’attaque du poste avancé d’Intangom, le ministre en charge de la sécurité intérieure, a laissé entendre que les blessés de l’attaque sont pris en charge au CHR de Dori et que les échanges d’informations avec ses collègues des pays voisins se poursuivent. « Nous comptons sur l’appui de tous les citoyens de ce pays pour que avec les forces de défense et de sécurité nous puissions réduire ces éléments de nuisances qui constituent un frein à notre développement », a plaidé le ministre. Et de rassurer en ces termes : Pas de panique généralisé.

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI