Cette visite boucle la liste des institutions que Barthélemy Kéré a tenu à visiter, à la fin de son mandat, pour leur exprimer sa gratitude pour le rôle qu’ils ont eu à jouer, lors de l’organisation et de la tenue des élections au Burkina Faso. Pour lui, sans ce travail formidable qui a été fait par la commission sécurité, ces élections n’auraient pas pu se tenir. «Le travail de la commission sécurité a commencé bien avant les opérations électorales et ils ont été avec nous au coude-à-coude, ils ont accompagné pour le déploiement du matériel, cela pour la mise à jour du fichier électoral et ils ont toujours été saisis à chaque incident, notamment l’histoire des fausses cartes d’électeur et avec patience, ils ont fait leur travail», a-t-il laissé entendre. Et de préciser que l’ensemble des opérations que nous avons eu à exécuter, depuis la mise à jour du fichier électoral en passant par le déploiement du matériel jusqu’aux opérations, tout a été fait vraiment dans les règles. Par ailleurs, une mention spéciale a été faite, en rapport avec la méthodologie de travail des membres de la coordination chargée de la sécurisation du processus électoral, notamment, aux points focaux qui ont été disponibles matin, midi, soir et nuit, pour être à l’écoute de la CENI. En cela, le président de la CENI a tenu à féliciter spécialement le commandant Evrard Somda, de sa perspicacité et sa détermination. Pour sa part, le chef d’état-major de la gendarmerie, le colonel Tuandaba Coulibaly, n’a pas manqué également de remercier la CENI de son excellente prestation, et de la collaboration dont elle a fait preuve la commission sécurité, afin d’aboutir à ces résultats satisfaisants. Il a été aussi question des outils de travail dont la CENI a bien voulu les doter, mais il a tenu à préciser que le matériel roulant qu’ils ont reçu n’était pas en nombre suffisant, ce qui pouvait entraîner des handicaps, mais pour pallier cela, la location de quelques véhicules a dû être effectuer. «Nous avons rencontré des difficultés sur le terrain, surtout au plan des effectifs, au regard du nombre de bureaux de vote que nous devrions couvrir, mais aussi, compte tenu du fait que l’on devait mettre en place des piquets d’intervention. Par rapport à cela, nous avions fait appel à du personnel en dehors des forces de défense, ce qui nous a permis de mener à bien notre mission», a affirmé le chef d’état-major de la gendarmerie. En somme, la passation de service entre l’actuel président de la CENI et celui qui sera désigné pour le remplacer, s’effectuera, au plus tard le 1er août 2016.

Larissa KABORE