Ces journées destinées à partager avec les députés des informations utiles sur ce fléau que sont les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et envisager avec eux, les meilleurs moyens de lutte, constituent, en effet, une étape importante et un tournant décisif pour impulser la généralisation de l’enseignement des contenus sur les Mutilations génitales féminines dans le système scolaire de notre pays.
Et, c’est en sa qualité de Coordonnatrice de la campagne nationale de plaidoyer pour l’insertion des modules sur les Mutilations génitales féminines que Madame Sika KABORE expliquera que l’approche éducative constitue non seulement une solution novatrice, efficace pour l’éradication de cette pratique « moyenâgeuse » mais qu’elle est aussi sans conteste une stratégie pertinente pour faire face aux nouveaux développements de la pratique. Cette approche permet d’agir simultanément aussi bien sur les enfants, que sur les enseignants et les parents. En sus, cette approche suscitera des dynamiques sociales à même d’accélérer l’avènement de la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines au Burkina Faso.
« Dans cette lutte farouche que nous menons au quotidien pour la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants, le soutien indéfectible des élus nationaux est à tout point de vue précieux et constitue un atout majeur », a-t-elle déclaré.
Selon Madame KABORE, en tant que responsable politique, le député est en mesure de créer une synergie avec tous les acteurs et avec les élus locaux pour lutter contre les MGF ainsi que contre toutes les violations aux droits des femmes et des enfants : « Votre statut d’élu du Peuple amène les femmes et les enfants de vos bases respectives à fonder sur vous d’immenses espoirs pour la résolution de leurs problèmes » leur dira-t-elle à ce sujet.
En réponse à la Première Dame, le président de l’Assemblée nationale, Dr Salifou DIALLO a déclaré : « Votre initiative ne s’en tient pas seulement au symbole, elle se veut avant tout un appel aux actions concrètes. Je puis vous assurer que notre auguste Assemblée jouera toute sa partition dans ce sens ».
Le président du Parlement burkinabè a indiqué que beaucoup reste à faire et, ce d’autant plus qu’il subsiste des poches de résistance, avant de reconnaître qu’il faudra « redoubler d’ardeur et de vigilance ».
Tout en exprimant sa gratitude à la Première Dame du Faso pour son engagement dans la lutte pour la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines, Monsieur Salifou DIALLO a réitéré « la disponibilité du Parlement à soutenir et à accompagner les acteurs de cette lutte pour la dignité des femmes et des jeunes filles, gage d’une société épanouie et équitable ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso