Kafando à Paris : « La rupture pour moi aurait signifié que l’on aille à une nouvelle république…avec une constitution présidentielle »

| 05.06.2015
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Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel Kafando est arrivé ce dimanche 31 mai 2015 dans la capitale française pour une visite de travail. La communauté burkinabè avec à sa tête l’Ambassadeur du Burkina Faso à Paris, SEM Eric Tiaré et le Consul Général, M. Ousman Nacambo, lui a réservée un accueil chaleureux sous une fine pluie, à son arrivée à L'aéroport de Paris-Le Bourget. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Photo : Présidence
Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel Kafando est arrivé ce dimanche 31 mai 2015 dans la capitale française pour une visite de travail. La communauté burkinabè avec à sa tête l’Ambassadeur du Burkina Faso à Paris, SEM Eric Tiaré et le Consul Général, M. Ousman Nacambo, lui a réservée un accueil chaleureux sous une fine pluie, à son arrivée à L'aéroport de Paris-Le Bourget. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Lors de son séjour à Paris le président Kafando a accordé une interview exclusive à Radio Oméga. Dans son intervention, il se dit favorable à une 5e république et un régime présidentiel.


Radio Oméga : Monsieur le président, pour les élections vous avez confirmé et réaffirmé que la date sera tenue, vous parlez d'une nouvelle Constitution. Si elles devraient avoir lieu, quelles sont les éléments essentiels qu'il faudrait changer pour qu'on puisse passer d'une république à une autre ?

Je tiens et je le redis, pour nous, les élections auront lieu le 11 octobre 2015. La rupture pour moi aurait signifié que l'on aille à une nouvelle république en changeant de constitution. Nous devons rester dans une constitution présidentielle dans laquelle il faut tempérer le pouvoir du président. C'est-à-dire qu'il faut enlever toutes ces connotations de personnalisation du pouvoir. C'est parce qu'il y a eu une trop forte personnalisation du pouvoir que nous en sommes arrivés à un déséquilibre du pouvoir.

Si nous enlevons la personnalisation du pouvoir et que nous avons un pouvoir tempéré, avec un président qui est contrôlé à la fois par un parlement et le pouvoir judiciaire, effectivement je pense que cela pourrait résoudre la question au Burkina.

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