C'est un abandon que la ministre de la justice, Joséphine Ouédraogo, « trouve dommage » que pour les raisons évoquées par la CGT-B, « toute une centrale, refuse de participer aux travaux » a regretté la ministre.
Pour Joséphine Ouédraogo, autant l'insurrection populaire a montré que le sort du Burkina Faso est le problème de tout le monde, autant le gouvernement a essayé de montrer que les états généraux étaient le problème de tout le monde.
Et elle s'explique : « Pour une insurrection populaire, des millions de personnes peuvent se mobiliser parce que la rue est large. Mais des états généraux qui se passent dans une salle de conférence, dit-elle, nous avons juste limité la participation aux ateliers. C'était obligé », confie-t-elle.
Joséphine Ouédraogo déclare ne pas voir en quoi le fait d'être à plusieurs par atelier et par organisation aurait pu nécessairement apporter une meilleure contribution. Selon elle, il n'y a pas de problème, sauf pour ceux qui sont tout le temps en conflit. La ministre estime que cela « devient pratiquement une raison de vivre et de militer ».
« Quand la cause est importante comme les états généraux, on peut mettre de côté certains préjugés et avoir une démarche constructive et participative », a suggéré en fin de compte la ministre.
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