Ce dernier était le numéro 2 de ce régiment sous l’ancien régime dirigé par Blaise Compaoré.
Les soldats du RSP avaient aussi exigé l’annulation de la décision d’affectation d’une dizaine d’officiers de leurs rangs dans d’autres corps de l’armée.
Les éléments du RSP avaient tout simplement assimilé cette mesure comme le début du démantèlement de leur régiment, une annonce faite par le Premier ministre Isaac Zida à la Place de la révolution, en décembre 2014.
Après d’après tractations menées notamment par Gilbert Diendéré, patron historique du régiment présidentiel, et Jean-Baptiste Ouédraogo, ex-chef de l’État, la tension s’est tassée et les soldats mutins ont accepté de maintenir Zida à la Primature.
Le RSP se contenta du remplacement d’un de ses proches, Théophile Nikiema, par le colonel-major Boureima Kéré à l’État-major particulier de la présidence, et la nomination du lieutenant-colonel Céleste Coulibaly, ancien aide de camp de Blaise Compaoré, à la tête de la garde présidentielle.
Une commission sera instituée pour se pencher ‘’sur le rôle futur et le fonctionnement » du régiment »
Garde prétorienne de plus de 1.300 hommes, le RSP est considéré comme la troupe la mieux formée de l’armée burkinabè.