Guéguerre Zida/RSP : « On s’en remet à la sagesse du président Kafando »

| 03.07.2015
Réagir
La deuxième réunion du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition (GISAT-BF) s’est tenue le 30 mars 2015 à la salle de conférences de Ouaga 2000. Cette réunion organisée conjointement par les Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres partenaires du Burkina a connu la présence des plus hauts dirigeants de la Transition dont le Président du Faso, Michel KAFANDO. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Photo : DR / Présidence
La deuxième réunion du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition (GISAT-BF) s’est tenue le 30 mars 2015 à la salle de conférences de Ouaga 2000. Cette réunion organisée conjointement par les Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres partenaires du Burkina a connu la présence des plus hauts dirigeants de la Transition dont le Président du Faso, Michel KAFANDO. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre édition d'hier, relativement aux exigences du RSP, il ne s'agit point, selon des sources proches de ce corps d'élite, d'exigences, mais de doléances : les éléments du RSP ont soumis au président de la transition Michel Kafando, des doléances dont l'une d'elles est le départ du Premier ministre Yacouba Isaac Zida et du MATDS, Denise Auguste Barry.

Selon les mêmes sources, les éléments du RSP estiment que ce sont surtout, ces deux militaires qui leur créent une certaine insécurité. Et que l'audition des 3 éléments du RSP, sur des faits infondés, n'a pu se faire qu'avec l'aval du MATDS.

Il ne s'agit que d'une doléance, et c'est au médiateur Michel Kafando d'apprécier et de décider, avance la même source. «On s'en remet à la sagesse de M'ba Michel», soutient en substance, la même source.

Un président de la transition qui a même dû commencer ses échanges avec la classe politique et la société civile, en vue de trouver une solution à ce problème intra-RSP.

En même temps, il y a la question des 10 militaires pro-Zida arrêtés par d'autres éléments du RSP, pour motif de tirs inopportuns en l'air, dans la nuit du 29 au 30 juin dernier.

Quelles solutions urgentes pour un problème ainsi urgent ? Quel schéma de sortie de crise définitive adoptera Michel Kafando ?

A en croire le gouvernement, la situation est suivie à la seconde près, et le calme est revenu, et surtout, tout est mis en œuvre pour que les élections se tiennent bien le 11 octobre. Les Burkinabè dans leur ensemble, le souhaitent aussi.

La Rédaction

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité