Les rideaux sont tombés ce samedi sur les deuxièmes Journées parlementaires du groupe Alternance démocratie et justice (ADJ). Après deux jours de travaux sur le thème : « La loi électorale et l'élection présidentielle de 2015», les participants ont recommandé, la constitutionnalisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ceci, ont-ils justifié, afin de la mettre à l'abri d'éventuels « pourfendeurs de la démocratie ».
Une réforme du Conseil constitutionnel a été également préconisée. A ce propos, il a été souhaité en plus de l'élargissement du droit de saisine du conseil aux citoyens, la révision de la composition de l'institution de sorte à intégrer des personnalités dont la neutralité, l'indépendance et la compétence sont reconnues.
Une autre recommandation a concerné la règlementation des pré-campagnes. Sur ce point, les participants ont suggéré que la pré-campagne au Burkina Faso soit prise en compte par le code électoral. Ils ont aussi souhaité que toutes les activités de campagne « déguisée » ne soient pas couvertes par les médias publics dans un délai de 90 jours avant l'ouverture des campagnes.
Pour ce qui est du vote des Burkinabè de l'étranger, recommandation a été faite pour une implication aussi bien de tous les partis politiques en compétition, que du conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger et des OSC dans le processus électoral. Ce, depuis le choix de l'opérateur chargé de la confection de la carte consulaire jusqu'à l'administration du scrutin.
Dans la même veine, ils ont plaidé pour une révision à la baisse du coût de la carte consulaire en la faisant passer de 8000 FCFA à 2000 FCFA. La fixation du seuil minimum d'électeurs à 100 pour l'ouverture d'un bureau de vote (à l'étranger), a aussi fait l'objet de conseil.
Voro KORAHIRE
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