Voici les mesures concrètes de Simon Compaoré contre les bavures des Koglweogo

| 13.06.2016
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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, par ailleurs président du Comité national d'organisation de la fête nationale, a visité le mardi 07 juin 2016 à Kaya, les chantiers du 11-Décembre 2016. Il a invité les filles et fils de la région du Centre-Nord ainsi que les responsables des entreprises à un sursaut collectif pour la bonne tenue de la fête nationale. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, par ailleurs président du Comité national d'organisation de la fête nationale, a visité le mardi 07 juin 2016 à Kaya, les chantiers du 11-Décembre 2016. Il a invité les filles et fils de la région du Centre-Nord ainsi que les responsables des entreprises à un sursaut collectif pour la bonne tenue de la fête nationale. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou, 13 juin 2016 - «Après toutes les explications et la sensibilisation faites», le gouvernement burkinabè a rendu public ce lundi, des mesures concrètes destinées à enrayer les bavures des groupes d’autodéfense Koglweogo.


Samedi à Fada N’Gourma (Est), le ministre en charge de la Sécurité intérieure Simon Compaoré a demandé aux associations Koglweogo, de se conformer aux lois républicaines, dans leur lutte contre l’insécurité galopante.

Dans un communiqué rendu public ce lundi, il a annoncé cinq mesures destinées à corriger les bavures de plus en plus nombreuses et parfois tragiques, commises par ces groupes d’autodéfense, pourtant très appréciés en milieu rural.

Voici ces mesures:

- La détention et le port d’arme à feu doivent en tout temps et en tout lieu, être conformes à la règlementation en vigueur au Burkina Faso ;

- Toute personne appréhendée en flagrant délit d’infraction à la loi pénale, doit être immédiatement remise aux forces de sécurité intérieure (la Gendarmerie nationale et la Police nationale) ;

- Les personnes sur qui pèsent des soupçons d’infractions doivent être dénoncées et signalées aux forces de défense et de sécurité qui se chargeront de leur interpellation ;

- Sont formellement interdits, les séquestrations, les sévices corporels, les traitements humiliants et dégradants, les cotisations forcées, les amendes, les taxes, les contributions aux dépenses et les remboursements de biens dissipés ;

- Sont également interdits, les déplacements en groupe avec port ostensible d’armes à feu ou d’armes blanches.

Le ministre Compaoré a dit «compter sur l’esprit de discernement des membres des associations KOGLWEOGO dans les actes qu’ils posent, afin d’éviter toute situation préjudiciable à l’ordre et à la paix publique».

Agence d’information du Burkina

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