Victimes du terrorisme : Des modalités d’enlèvement des corps

| 22.01.2016
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Victimes du terrorisme : Des modalités d’enlèvement des corps
© DR / Autre Presse
Victimes du terrorisme : Des modalités d’enlèvement des corps
Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a rencontré le jeudi 21 janvier 2016 à Ouagadougou, les parents des victimes pour échanger sur la journée d’hommage, les modalités d’enlèvement des corps dans les hôpitaux.


Après les mesures prises en conseil des ministres, le mercredi 20 décembre dernier sur la sécurité, la suite de l’enquête et les modalités d’enlèvement des corps, une délégation gouvernementale a rencontré les parents des victimes pour échanger sur leurs préoccupations. Le ministre d’Etat, Simon Compaoré et ses collègues ont évoqué avec les parents des victimes, les différentes mesures prises en vue de les soulager dans les différentes démarches. Au nombre de ces mesures, le ministre Simon Comaporé a indiqué à l’assistance que le gouvernement a décidé d’une journée d’hommage, le lundi 25 janvier 2016, à la place de la Nation à 10h. A entendre M. Compaoré, cette cérémonie sera présidée par le président du Faso qui lira un message en l’honneur de ceux qui sont tombés lors de ces attaques. Cette cérémonie d’hommage dans le bref délai s’explique, selon le ministre d’Etat, par la volonté du gouvernement de permettre aux parents, qui le désirent , de procéder à l’enlèvement des corps de leurs proches tués. « Lors du conseil des ministres, il a été décidé aussi qu’il est possible pour les familles qui le souhaitent, dès maintenant, de procéder à l’enlèvement des corps. Toutefois, le gouvernement souhaite que les dépouilles soient enlevées après la cérémonie d’hommage. Mais s’il y a des familles qui veulent le faire avant, elles peuvent prendre contact avec la justice car le travail d’examen des corps est terminé », a indiqué Simon Compaoré. Le gouvernement a indiqué aux parents des victimes que toutes les dispositions sont prises pour faciliter les procédures. Les ministres en charge de la justice, René Bagoro et de la santé, Smaïla Ouédraogo, ont affirmé que des équipes de leurs départements respectifs sont au niveau des hôpitaux pour accompagner les parents des victimes pour les différentes démarches d’enlèvement des corps. Pour les étrangers qui veulent rapatrier les corps de leurs parents, le ministre du Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama, a confié que toutes les dispositions sont prises avec l’aéroport international de Ouagadougou pour faciliter les opérations.

Les préoccupations des parents de victimes ont porté, entre autres, sur un possible enterrement collectif, les procédures d’enlèvement rapide des corps et la nature de l’accompagnement du gouvernement. Pour la possibilité d’un enterrement collectif de ceux qui sont tombés lors des attaques, le ministre d’Etat a fait savoir que la question sera discutée avec les parents des victimes sur la nécessité d’une telle cérémonie. Il s’agira, selon lui, de recenser ceux qui sont intéressés par un enterrement collectif avant de voir les modalités après la journée d’hommage. Sur la question de l’enlèvement des corps, Simon Compaoré a ajouté que tous ceux qui veulent le faire peuvent immédiatement aller dans les différentes morgues. Quant à la nature de l’accompagnement du gouvernement, Simon Compaoré a précisé qu’il s’agit d’accompagner les parents des victimes pour l’obtention des différents papiers, la facilitation des procédures d’enlèvement et de rapatriement des corps. Il ne s’agit donc pas d’un apport financier, a soutenu le ministre d’Etat. Cependant, il a invité les familles qui ont des difficultés financières, dans l’accomplissement des procédures, de contacter le gouvernement pour un examen au cas par cas. Les représentants du gouverneent ont profité de cette rencontre, pour réagir par rapport aux informations contradictoires sur le nombre d’assaillants qui ont attaqué l’hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino. Le ministre en charge de la sécurité intérieure a indiqué que les informations en possession du gouvernement montrent qu’il s’agit de trois terroristes et non six comme l’affirment certaines personnes.

Lassané Osée OUEDRAOGO

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