Sit-in SYNATIC : Nous allons trouver une solution

| 02.09.2016
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Sit-in SYNATIC : Nous allons trouver une solution
© DR / Autre Presse
Sit-in SYNATIC : Nous allons trouver une solution
Le ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a livré aux journalistes la substance du Conseil des ministres du jeudi 1er septembre 2016. A l’occasion, il s’est prononcé sur le sit-in du syndicat des agents des médias publics.


Le sit-in du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) n’a pas faitl’objet de discussion au cours du Conseil des ministres du jeudi 1er septembre 2016. Mais la semaine dernière, lorsque le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu le préavis de sit-in et de grève du SYNATIC, il a instruit le porte-parole du gouvernement d’entreprendre des pourparlers avec le syndicat, a rapporté le ministre en chargé de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou. Celui-ci s’est exécuté et a confié avoir rencontré les responsables du SYNATIC à quatre reprises. «Nous comprenons les revendications du monde de la communication», a laissé entendre le ministre Dandjinou. Et de préciser qu’il y a eu des «avancées notables» sur certains points notamment la question des frais de production, des pigistes, des retraités, etc. Mais il a reconnu qu’il reste des «points sensibles», dont le passage de la RTB et des éditions Sidwaya en sociétés d’Etat, le blocage des travailleurs en catégorie B, A2 et A3. A l’issue du sit-in, le gouvernement compte reprendre langue avec le syndicat. Et le porte-parole de l’exécutif burkinabè a bon espoir : «Je reste convaincu que nous allons trouver une solution». Avant de rassurer le SYNATIC de sa disposition à discuter.

Plan de riposte du choléra

Le Conseil des ministres d’hier, tenu sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, a étudié un certain nombre de rapports, entendu des communications et procédé à des nominations. Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, le Conseil a adopté les résultats de l’appel d’offres international pour les travaux de construction de l’aire de repos de Zorgho et du Centre de transfusion sanguine à Tenkodogo. Aux dires du ministre de la Communication, le gouvernement a marqué son accord pour que le marché soit attribué aux entreprises retenues. L’autre point à mettre à l’actif du même département, les sociétés retenues pour l’exécution du projet Nertamba ont eu le quitus de l’exécutif. «Ce projet vise à trouver pour 12 000 ménages des parcelles aménagées, à améliorer la sécurité alimentaire pour 40 000 ménages et à alphabétiser environ 20 000 adultes», a précisé Rémis Fulgance Dandjinou. Il est financé à 75% par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et à 25% par l’Etat burkinabè. Nertamba a une durée de vie de huit ans. Au titre du ministère de la Santé, selon le ministre Dandjinou, le Conseil des ministres a adopté un plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de choléra en 2016. «Cette maladie a disparu du Burkina depuis 2006. Mais en 2012, il a été fait cas de sa réapparition dans certains pays voisins, à cause des mouvements des populations, des réfugiés», a ajouté le porte-parole du gouvernement. Le plan qui coûtera à peu près 2 246 000 000 F CFA, est à même de prévenir le pays des «Hommes intègres» contre le mal.

Djakaridia SIRIBIE
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Annonce du décès de l’ambassadeur Hamidou Touré

En marge du Conseil des ministres du jeudi 1er septembre 2016, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry, a annoncé le décès de l’ambassadeur du Burkina Faso en Ethiopie dans un communiqué dont la teneur suit :

«Mesdames et messieurs, j’ai le regret d’annoncer le décès, hier 31 août 2016, de notre ambassadeur auprès de l’Ethiopie et de l’Union africaine en poste à Addis-Abeba, Hamidou Touré. Agé de 56 ans, M. Touré était en poste depuis un an. Auparavant il occupait le poste d’ambassadeur représentant permanent adjoint à Addis-Abeba depuis 2013. Ce diplomate avait intégré le ministère des Affaires étrangères en 1993. En ces moments douloureux, j’ai une pensée pour la famille de Hamidou Touré, notamment son épouse et ses deux filles qui vivaient avec lui à Addis-Abeba. J’ai une pensée aussi pour ses collègues qui sont mobilisés depuis hier nuit pour soutenir la famille Touré et pour les formalités en vue du rapatriement très prochain du corps. Cette nouvelle nous affecte tous, Mme la ministre déléguée et moi ainsi que tous les fonctionnaires des affaires étrangères ici à Ouagadougou et dans toutes nos ambassades et nos consulats à travers le monde. Nous nous associons tous au deuil de la famille de notre collègue Hamidou Touré. Je voudrais aussi exprimer les condoléances du président Roch Marc Christian Kaboré, du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, et de l’ensemble du gouvernement réuni en ce moment en Conseil des ministres. L’ambassadeur Touré était en mission avec nous récemment à Nairobi, il y a de cela quelques jours seulement, pour le sommet de la TICAD, aux côtés du chef de l’Etat et à notre côté. Avant cela, nous étions encore ensemble au mois de juillet à Kigali pour le sommet de l’Union africaine. A toutes ces occasions, l’ambassadeur Touré était à la tâche à côté du président Roch Kaboré et à côté de toutes les missions gouvernementales et il ne donnait aucun signe de fatigue. Il est décédé malheureusement par suite d’une courte maladie. C’était l’un de nos meilleurs cadres au sein du ministère des Affaires étrangères et je voudrais encore lui rendre hommage.

Paix à son âme !»

Propos recueillis par
Fabé Mamadou OUATTARA

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