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Séquestration d’un catéchiste : les koglweogo incriminés vont s’expliquer lundi avec Simon Compaoré

| 02.03.2016
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Séquestration d’un catéchiste : les koglweogo incriminés vont s’expliquer lundi avec Simon Compaoré
© DR / Autre Presse
Séquestration d’un catéchiste : les koglweogo incriminés vont s’expliquer lundi avec Simon Compaoré
Ouagadougou, 1er mars 2016 - L’association d’autodéfense Koglweogo qui a enlevé vendredi, un catéchiste à Léo (Centre-ouest) parce qu’il a refusé de payer des frais d’adhésion de 2500 FCFA, sera entendue lundi par le ministre de la Sécurité intérieure Simon Compaoré.


«Nous avons prévu lundi prochain de rencontrer ce bureau koglweogo pour en apprendre davantage. C’est pour vous dire qu’on ne ferme pas les yeux sur ce qui n’est pas normal», a déclaré mardi Simon Compaoré lors d’un point de presse.

M. Compaoré faisait allusion à l’enlèvement dans la nuit de vendredi à samedi, d’un catéchiste du village de Boutiourou (10km de Léo) par des membres de l’association koglweogo.

L’intéressé qui avait refusé de payer des frais d’adhésion (2 500 FCFA) a dû son salut grâce au versement de 112 500 FCFA par les membres de la communauté chrétienne.

«Nous allons rester responsables jusqu’au bout en faisant en sorte qu’à chaque fois, que nous puissions prendre des mesures qui s’imposent, qui sont comprises, qui sont appuyées et qui sont partagées parce que mûrement réfléchies», a assuré Simon Compaoré.

«Nous restons sur la position que nous avons défendue. Nous avons dit que ces groupes d’autodéfense doivent s’exercer en toute légalité et commencer d’abord par se faire reconnaitre (...) Aucun groupe d’autodéfense ne peut se transformer en police, en gendarme, en officier de police judiciaire ou en juge», a-t-il ajouté.

Agence d’Information du Burkina

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