La mission était essentiellement composée de responsables des questions de sécurité et de coopération. C'est donc sur ces thèmes que les échanges ont essentiellement porté. L'idée pour Bruxelles, c'était de voir ce qu'il faudra améliorer dans la coopération avec notre pays précisément un an après les attaques de Ouagadougou. La mission a également annoncé un projet de l'Union européenne qui s'appelle GARSI et sera mis en œuvre à la frontière Niger-Mali-Burkina Faso. Ce projet a une durée de 4 ans et coûtera en moyenne 6 millions d'euro par unité. Ils ont, en outre, souligné la pertinence de mettre en place une diplomatie préventive qui elle, est certainement moins coûteuse que les actions militaires dans la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.
DCPM/Affaires étrangères