Sécurisation du territoire: Simon Compaoré réaffirme sa détermination à relever le défi

| 24.05.2016
Réagir
Sécurisation du territoire: Simon Compaoré réaffirme sa détermination à relever le défi
© DR / Autre Presse
Sécurisation du territoire: Simon Compaoré réaffirme sa détermination à relever le défi
Face à la multiplication des cas d’incivisme, d’actes de grand banditisme, d’attaques terroristes,..., le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure entend sortir le grand jeu. Pour lever un coin de voile sur les orientations de ce département en matière de sécurisation du territoire, Simon Compaoré a animé un point de presse dans la mi-journée du lundi 23 mai 2016.


Au menu de ce rendez-vous, le décès de l’assistant-stagiaire Doussoungou Rasmané, les attaques de Koutoukou, les affrontements entre bandits et les Kolgwéogo à Silly dans la Sissili,... C’est après un hommage rendu au disparu que le ministre d’Etat a déclaré que le dossier sur les recherches pour retrouver l’auteur de ce décès évolue en dépit des difficultés rencontrées. «Les enquêtes avancent et grâce aux recherches que nous avons entreprises, l’auteur de cet accident mortel est connu. Des mesures sont prises pour l’appréhender et le conduire devant le procureur. Nous sommes à ses trousses et il fera mieux de se rendre», a affirmé Simon Compaoré. Toujours sur ce drame, le ministre qui dit vouloir combattre avec la dernière énergie, n’exclut pas de faire recours à la publication des photos de l’intéressé.

Le second point abordé a été celui de l’attaque terroriste de Koutoukou, localité située à 50 kilomètre de Djibo, dans la province du Soum. Selon le ministre Compaoré, les jours des deux policiers blessés sont hors de danger et des instructions ont été données pour une prise en charge de toute situation afin que ces derniers recouvrent le plus vite la santé. Sur les opérations de ratissage, il a en outre indiqué qu’un détachement de l’armée basé à Déou a pris position dans la localité pour sécuriser et contrôler les entrées et sorties à cette frontière.

Des affrontements entre bandits armés et membres des groupes d’autodéfense Kolgwéogo, Simon Compaoré qui dit déplorer les pertes en vies humaines (2 Kolgwéogo tués) estime que ces évènements viennent montrer à souhait l’impérieuse nécessité pour ces groupes de travailler en étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité dans le cadre de la lutte contre le banditisme. «A quelque chose malheur est bon. C’est une occasion de montrer que les Koglwéogo doivent collaborer avec les FDS et se soumettre aux règles de la république», a-t-il indiqué.

Les évènements de Logobou dans la Tapoa où le drapeau national avait été «outragé» et des enseignants bastonnés, se sont une fois de plus invités aux échanges. Le ministre de la Sécurité dit avoir instruit le Chef d’état- major de la Gendarmerie et le directeur général de la Police nationale, qui y ont effectué une mission, à trouver un moyen pour assurer la sécurité dans cette localité en attendant que des postes de police et brigades de gendarmerie soient ouverts.

Pour finir, c’est le maillage du territoire national qui a retenu les attentions. Cartes interactives à l’appui, Simon Compaoré a dévoilé les grandes orientations du MATDSI, pour les prochains mois. Il s’agit de faire en sorte qu’à chaque 50 ou 80 kilomètres de rayon, qu’il y ait un poste de police ou une brigade de gendarmerie. Cela explique-t-il permettra «un meilleur maillage du territoire national et une couverture efficace des localités pour que la quiétude des honnêtes citoyens ne soit plus jamais troublée par les personnes sans vergogne».

W. DAVY

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité