Réseau routier : Le gouvernement déballe sa politique de voirie

| 20.06.2016
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Eric Wendmanegda Bougouma - Ministre des Infrastructures
© DR / Autre Presse
Eric Wendmanegda Bougouma - Ministre des Infrastructures
Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, a présenté à la presse, le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou, les grands projets de son département, dont le Programme national routier visant à désenclaver le pays et à réhabiliter les routes en état de dégradation.


Mieux entretenir le réseau routier existant et construire de nouvelles voies afin de réduire l’enclavement du Burkina Faso sont les ambitions du gouvernement. Face aux hommes de médias le vendredi 17 juin 2016 à Ouagadougou, le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, a indiqué que le réseau routier burkinabè est dans un état déplorable. Fort de cela, le gouvernement, conformément au programme de société du président du Faso, a élaboré le Programme national routier 2016-2020. Un programme qui permettra, à en croire le ministre, d’améliorer le circuit routier et la desserte des ports côtiers à travers l’entretien des routes existantes, la construction et le bitumage de nouvelles routes dans une dizaine de chefs-lieux de provinces. Aussi, le plan routier dont il est question prévoit la construction d’environ 5 à 7 mille kilomètres de nouvelles pistes rurales pour faciliter la mobilité en campagne et l’enlèvement des produits agricoles, forestiers, etc. S’agissant des travaux d’entretien, le ministre a fait savoir qu’en ce qui concerne les routes Banfora- frontière de la Côte d’Ivoire, Yako-Yaba, Fara-Poura et Dori-Sebba, les appels d’offres sont lancés. A l’Est du pays, le ministre Bougouma a précisé que les travaux de reconstruction de l’axe Koupèla-Fada-frontière du Niger sont une priorité. D’ailleurs, il a déclaré que l’appel d’offres du premier tronçon Koupèla-Gounghin sera lancé bientôt grâce au financement de l’Union européenne. Le patron du ministère des Infrastructures a également annoncé que le financement de la route Ouahigouya-Titao-Djibo est bouclé. Il est assuré par le Fonds kowetïen et saoudien. En milieu urbain, ce sont principalement les sections des routes nationales qui sont concernées par les reconstructions. Il s’agit, à cet effet, de la section de la RN4 qui va de l’échangeur de l’Est à l’avenue de la Liberté, du boulevard des Tansoba (c’est la rocade Sud-Est ou circulaire qui va de l’échangeur de Ouaga 2000 à l’échangeur de l’Est). Au regard de l’état de dégradation avancé de cette bretelle, le gouvernement dit avoir inscrit le tronçon sur la liste des priorités en matière de réhabilitation en milieu urbain. Dans d’autres villes du pays, le ministre a rassuré que des routes seront entretenues et d’autres réalisées. Au total, 200 km de bitumage est prévu dans les chef-lieux des 45 provinces. Pour la capitale, les autorités prévoient un projet de construction et de bitumage d’une voie de contournement de Ouagadougou par les camions en transit. La longueur de cet "itinéraire bis” est évaluée à 125 km et il va se démarquer de la RN1 à partir de Tanghin-Dassouri.

Wanlé Gérard COULIBALY
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