Suite à l’insurrection d’octobre 2014, des acteurs du monde du commerce se sont regroupés en coalition pour apporter des corrections aux textes portant organisation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina. Les actions de cette coalition ont contraint le gouvernement de la transition à dissoudre le bureau de la chambre consulaire et à mettre en place une délégation spéciale. La contribution de la coalition a abouti aux acquis suivants : l’augmentation du nombre des élus consulaires de cent vingt-trois (123) à cent cinquante et un (151), l’entrée de nouveaux acteurs au sein des instances consulaires, le déploiement de la CCI-BF dans les régions, la participation des élus à l’animation consulaire, l’instauration du principe de l’alternance, l’amélioration de la gouvernance, l’âge du président fixé à (soixante-dix (70) ans maximum, élu pour un mandat de cinq (05) ans, renouvelable une fois et le poste de directeur général se fera par appel à candidatures.

Dans la perspective des élections consulaires à venir, la coalition entend mener des actions préventives, pour une prise de conscience des différents acteurs qui animent la vie économique, une adhésion réelle, afin de choisir des hommes et femmes engagés, disponibles, avec un esprit de consensus. Les responsables de la coalition ont lancé un appel aux acteurs économiques à oser le changement, en s’engageant avec la coalition et à dire ‘‘non‘‘ aux anciennes méthodes, à la gabegie de certains élus consulaires, à accéder aux nouvelles méthodes et à la transparence pour les intérêts de tous les acteurs du tissu économique et à un commerce libre et prospère. La coalition est un regroupement de 18 structures. Selon la coalition, les élections consulaires constituent un sujet à la fois complexe, du fait politique et simple, avec la mondialisation du commerce et les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les acteurs veulent des conditions claires qui régissent leurs activités qui se veulent être professionnelles.

Daniel OUATTARA