Les projets qui ont été présentés au premier ministre ce 8 août 2016, ont été mis en place de façon participative au sein des différents ministères. Il a été question tout d’abord de requêtes adressées au ministère de l’économie et des finances par les sectoriels pour lui transmettre l’ensemble des projets qu’ils aimeraient réaliser en Partenariat public privé. Et dès réception de ces projets par ordres de priorité, Il ya d’abord eu une première sélection, et par la suite un élargissement de l’examen de ces projets avec les principaux acteurs, et enfin l’acte de ce jour qui est sa soumission à la commission PPP supervisée par le premier ministre. Ainsi cettecommission nationale qui s’est réunie pendant des heures est parvenue à des conclusions très importantes dans la mesure où les projets prioritaires, structuraux de l’économie et de l’emploi du pays ont été inscrits sur la liste des PPP. Pour le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Souleymane Soulama, il s’est contenté de citer l’important projet de construction de l’autoroute Ouagadougou- Yamoussoukro, le projet de contournement de la ville de Ouagadougou qui comme on le sait fait à peu près 125km, ainsi que d’autres projets tels que le tronçon Boulsa-Tapaga. «Nous nous réjouissons de l’inscription de ces projets, ce qui va nous permettre dans le respect de la loi d’accélérer la procédure en vue du démarrage très prochain de ces projets», a-t-il laissé entendre.
Selon lui quand un projet est inscrit sur la liste des projets susceptibles d’être réalisés en PPP, c'est-à-dire en partenariat public privé, il y’a 2 implications majeures, la première c’est qu’ils vont pouvoir commencer l’exécution de ce projet immédiatement sans attendre la recherche de possible financement, mais la deuxième implication c’est qu’ils resteront dans le cadre de l’appel à concurrence. «Il s’agit de rester dans la transparence et le respect de la loi», mentionne t-il. Les projets dont les études techniques sont achevées, peuvent commencer sans délai et c’est le cas, en particulier, pour la route Ouagadougou-Yamoussoukro, c’est aussi le cas du projet de contournement de la ville de Ouagadougou qui est un projet très structurant qui va permettre de changer considérablement la mobilité au sein de cette ville. En outre, un projet structurant est un projet qui a des impacts très profonds aussi bien sur le plan économique, des infrastructures, de la création d’emploi, et qui a aussi un impact notable dans la détermination de la croissance d’un pays. Pour sa part, le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Alpha Omar Dissa estime qu’au niveau de l’énergie, la dynamique aujourd’hui à travers le monde, c’est d’utiliser des producteurs indépendants pour pouvoir atteindre le niveau de distribution que l’on veut. «Nous avons pu inscrire le projet de recrutement de 5 producteurs indépendants pour l’alimentation de 5 centrales solaires qui avaient été autorisées par le Conseil des ministres, il ya également un autre projet de production d’électricité conventionnelle dans la partie Est, à la sortie de Ouagadougou pour pouvoir produire une puissance de 100 à 150 mégawatts en fonction du type de technologie que le promoteur pourra déployer», déclare-t-il. Et de préciser que ce sont là, les 2 projets majeurs pour l’électricité etpour un pays comme le Burkina Faso tout projet dans le domaine de l’énergie est prioritaire car, il est un facteur important de production.Sans énergie, il ne peut pas avoir de développement.
Larissa KABORE
