Augmenter le taux de croissance en moyenne de 8%, d’ici à 2020, telle est l’ambition du gouvernement du Burkina Faso. Pour réussir le pari, un schéma-directeur a été établi, le Plan national de développement économique et social (PNDES). Ce plan sera financé à plus de 15 000 milliards de francs CFA dont 8 400 milliards destinés aux investissements dans le domaine des infrastructures, des routes, de l’énergie, de l’université, de la santé, afin d’améliorer les conditions de vie des Burkinabè. C’est aussi créer un partenariat entre l’Etat et le secteur privé, puisque le rôle de l’Etat, c’est de créer des conditions de rentabilité de l’activité économique du secteur privé, en mettant en place une énergie moins chère, des infrastructures routières, une éducation de qualité et une école qui est tournée vers les besoins de notre système productif et une économie de transformation de notre secteur agricole et de l’élevage, ainsi que la transformation des produits. Il était donc nécessaire et important de discuter et d’échanger avec les forces vives, sur ce plan. Pour le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, ce dialogue et cette communion avec la population se poursuivront dans les treize régions du Burkina, parce que la croissance doit être partagée et personne ne sera en marge, car au fur et à mesure que la richesse augmente, qu’elle soit équitablement partagée entre les Burkinabè, à travers les politiques de l’éducation, de santé, de protection sociale, pour que chaque Burkinabè bénéficie des fruits de la croissance, tout en invitant la population à payer les taxes. La vulgarisation du programme présidentiel et du Plan national du développement économique et social (PNDES) est de réduire le taux de pauvreté de 40% à moins de 35%, d’ici à 5 ans, à travers une transformation structurelle de l’économie et des secteurs primaire et secondaire. Pour la région des Hauts-Bassins, Paul Kaba Thiéba a rassuré que des infrastructures, ainsi que des unités industrielles seront réalisées, pour que la ville de Bobo-Dioulasso et la région des Hauts-Bassins retrouvent leur place de poumon industriel du Burkina, car le potentiel y est.
Daniel OUATTARA