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Passation de charge au MATDSI: Simon Compaoré prend les fauteuils de Youssouf Ouattara et d’Alain Jean-Claude Zagré

| 21.01.2016
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Passation de charge au MATDSI: Simon Compaoré prend les fauteuils de Youssouf Ouattara et d’Alain Jean-Claude Zagré
© DR / Autre Presse
Passation de charge au MATDSI: Simon Compaoré prend les fauteuils de Youssouf Ouattara et d’Alain Jean-Claude Zagré
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDSI), Simon Compaoré, a été installé dans ses fonctions le mardi 19 janvier 2016 à Ouagadougou, en remplacement du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et du ministre délégué à la Sécurité. La cérémonie de passation de service a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur.

 

C’est en présence de plusieurs responsables des deux ministères que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentration et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a été installé dans ses fonctions ce mardi 19 janvier 2016 à Ouagadougou.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sortant, Youssouf Ouattara, en cette circonstance, a affirmé que, lors de sa prise de fonction, la principale urgence et la priorité concernaient les activités entrant dans le cadre de l’organisation des élections couplées présidentielle et législatives organisées en octobre dernier. Il a aussi ajouté que le MATD avait à son agenda plusieurs autres activités qu’il devait impulser et coordonner dans les mêmes conditions d’urgence et de priorités. Ce qui ne lui a pas permis de visiter tous les services du ministère afin de toucher du doigt les réalités. «A ces activités programmées, s’ajouteront d’autres non voulues et non programmées comme celles résultant du coup d’Etat de septembre 2015» a souligné M. Ouattara.

De l’avis du ministre sortant, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a su tirer son épingle du jeu en jouant pleinement son rôle et cela à tous les niveaux. Il a, cependant, regretté de n’avoir pas pu toujours être présent sur tous les chantiers du ministère comme cela a souvent été souhaité par différents responsables, par certains partenaires techniques et financiers de notre pays. «Cette situation a tenu essentiellement au contexte particulier de la Transition qui n’avait pas vocation à entreprendre des actions à long terme, sinon à creuser des sillons pour l’avenir du gouvernement à venir selon l’expression consacrée» a-t-il expliqué.

Le risque zéro en matière de sécurité n’existe pas, dixit Simon Compaoré

Le ministre Simon Compaoré a signalé que les défis à relever dans son ministère sont nombreux et multiformes. «Je rends donc un hommage aux deux ministres sortants, qui, dans un environnement d’austérité budgétaire et face à une population aux attentes immenses, ont pu travailler à atteindre les objectifs qui leur ont été assignés».

M. Compaoré a souligné que sa première préoccupation à la tête du ministère, c’est de faire en sorte que tous ceux qui veulent nous «terroriser soient terrorisés». Il a par ailleurs confié que dans le programme politique du président du Faso, la révision d’un certain nombre de choses est prévue. C’est le cas, notamment, de la règlementation des forces de sécurité afin qu’elles soient plus opérationnelles sur le terrain. «C’est aussi un impératif et si on veut des résultats, il faut avoir des forces de sécurité bien formées qui ont une vision d’ensemble et qui collaborent ensemble, parce que c’est cela souvent qui manque» a-t-il expliqué.

Le ministre entrant a suggéré la participation de tous les groupes tels que les militaires, les gendarmes, la police et la population dans la chaine sécuritaire. C’est pourquoi, il y a la question des renseignements sur la communication, a rappelé Simon Compaoré. «La participation citoyenne doit être cardinale dans notre démarche vers des voix beaucoup plus performantes pour une sécurité renforcée afin que la population burkinabè et tous ceux qui ont fait l’amitié de venir vivre au Burkina vivent en sécurité» a-t-il conclu.

Aoua Ouédraogo (stagiaire)

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