« Quel est le rôle du secteur privé, à côté de l’Etat, pour la réalisation du Plan de développement économique et social ? », cette interrogation formulée par le Premier Ministre, Son Excellence M. Paul Kaba THIEBA était au centre des échanges avec les acteurs du secteur privé du Burkina.
Le PNDES guide désormais les politiques publiques de développement au « Pays des Hommes intègres ». L’implication de ces acteurs à différents niveaux s’avère importante pour l’atteinte de l’objectif visé à savoir,« transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, résiliente, inclusive et créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être ».
C’est conscient que le secteur privé joue un rôle capital dans l’économie nationale que cette rencontre a été initiée afin de présenter aux acteurs du secteur, le PNDES et ses ambitions pour le Burkina Faso. En prélude de la table ronde des bailleurs de fonds prévue en décembre prochain à Paris, il était impérieux aux yeux des autorités burkinabè, de dialoguer avec les acteurs privés intervenants dans l’économie nationale afin de clarifier leur rôle dans la mise en œuvre du PNDES. Dans un exposé effectué par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, le référentiel ainsi que son mécanisme de financement ont été présentés aux participants qui ont salué l’initiative et leur implication dans son processus d’élaboration.
La Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly, a invité ces acteurs à s’approprier le PNDES, « car c’est leur outil ». Les acteurs du secteur privé ont formulé quelques suggestions qui, selon eux, pourraient contribuer au succès du PNDES. Il s’agit de l’assainissement du climat des affaires, la sécurisation des investissements, la rigueur dans le suivi des politiques sectorielles, entre autres.
Selon le Premier Ministre Son Excellence M. Paul Kaba THIEBA, l’Etat se doit de créer les conditions favorables de rentabilité à travers la levée de certains obstacles liés à la garantie de l’énergie et à coût supportable, à l’eau et les infrastructures routières, ferroviaires, aériennes et à l’internet. Le secteur privé, en retour, doit créer des richesses, de l’emploi. Les échanges à bâton rompu avec le secteur privé ont permis de dégager des pistes de réflexion sur le financement du PNDES.
Pour le premier Ministre, le nouveau référentiel va fédérer toutes les actions et tous les acteurs, pour le développement du Burkina durant la période 2016-2020. Les participants ont exprimé leur adhésion à l’initiative et leur accompagnement au gouvernement dans la mise en œuvre du nouveau référentiel. Le financement du PNDES s’élève à plus de 15 000 milliards de FCFA avec une primauté aux ressources propres de l’Etat qui constituent 63,8% du financement total. Le gap sera comblé par les contributions diverses, les partenaires techniques et financiers (PTF), le secteur privé et la diaspora burkinabè.
DCI/PM